VK parle
  • ven, 16/08/2019 - 17:29

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1464|VENDREDI 16 AOUT 2019.

A l’ère de fake news, que n’écrit-on pas? Pourquoi VK garde-t-il silence? Attaqué à la machette, pourquoi le DirCab du Président de la République - un habitué de l’arène politique - ne fait-il pas fuir ses assaillants avec son épée de la parole? Une interview fleuve unique, une référence dans l’Histoire, but de cette rubrique. «Les Grandes Interviewes du Soft International».

Ces derniers mois, ce séducteur hors pair s’est plus concentré à travailler qu’à parler.
Ses détracteurs qui en politique ne manquent pas en ont profité pour scanner ses moindres faits et gestes, les poster sur les réseaux sociaux YouTube, Facebook, Twitter, WhatsApp, etc., noircir son image et prendre une longueur d’avance vers un possible empeachment auquel ils rêvent. Le sien mais aussi celui de sa plate-forme CACH, Cap pour le Changement en coalition avec le FCC, Front Commun pour le Congo. Il y a eu le fastueux mariage de trois jours allant du 14 au 16 février 2019. Trop tôt, de l’avis de certains. Deux semaines après sa prise de fonctions au Palais de la Nation - la Présidence de la République congolaise - que rien, aux dires de certains, ne pressait, vécu comme identification, affirmation, normalisation, grand retour sur scène. La provocation... Mais pour ce couple enlacé qui fait jaser et rêver, marquer d’une pierre précieuse la date romantique de la Saint-Valentin, le saint patron des amoureux qui tombe le 14 février, était la moindre des choses. Il y a des accusations portant sur des sommes colossales en plusieurs millions de $ versées au titre de contribution fiscale par des entreprises étatiques ou le système financier, perçues de main en main ou des contrats négociés de gré à gré ou offerts à des amis contre de mirobolantes commissions. Des enquêtes seraient ouvertes par les services de sécurité et la rentrée parlementaire qui arrive à pas de géant paraît incertaine...
Il y a pire: les caisses du Trésor qui ne cessent, jour après jour, de fondre sous le poids des dépenses hors budget atteignant, selon certains, de dangereux bas-fond et, last but not least, un budget d’exercice de la Présidence épuisé au terme de quatre mois. Comment tenir le reste de l’année sans ressource? Amateurisme aggravé, inexpérience avérée, boulimie des affamés, etc., toutes les méchancetés de saison y passent... Autant de «bonnes» nouvelles que veulent savourer des FCC dans l’attente d’un go head qui les ferait bondir et revenir en force dans l’arène en décrétant la fin de la récréation, réclamant le retour de l’homme providentiel dont tous ont le nom à la bouche sans oser le prononcer au risque d’effaroucher l’intrépide et imprévisible étranger... Outre la mise sous surveillance du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dont il aurait apprivoisé en l’encerclant tout l’entourage gagné à sa cause en plus du travail de sape auquel s’adonnerait une équipe de communication introuvable mais répondant de lui et de lui seul. A l’ère de fake news, que n’écrit-on pas? Pourquoi VK garde-t-il silence? Attaqué à la machette, pourquoi ne fait-il pas fuir ses assaillants avec son épée de la parole? Il est vrai que cet incroyable polyglotte, certainement le seul de toute la classe politique congolaise à manier toutes les langues du pays du fait d’avoir séjourné dans son enfance dans toutes les parties langagières du Congo (études primaires à l’est swahiliphone, Bukavu et Goma poursuivies au centre luba, Ngandajika, puis à l’ouest kikongophone, Kikwit dans le Bandundu où il entame le secondaire en Math-Physique et, à nouveau, le centre, Kananga, Mbuji-Mayi où il obtient son diplôme d’État en 1980 à l’Institut Mulemba avant de se rendre dans la grande ville Kinshasa lingalaphone à l’université du même nom où il décroche en 1987 un diplôme de licence en sciences économiques) Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi qui serre toutes les mains quand il arrive et a un juste mot à chacun, ne laisse personne indifférent. Après tant de suspicions, comment expliquer le mystère de ce Shi de Walungu du Sud Kivu, natif de Bukavu, la capitale hyper politisée de la province et donc ouverte aux ONG et au monde, fils de Constantin Kamerhe Kanyginyi et d’Alphonsine Mwa Nkingi qui a totalisé le 4 mars 60 ans de vie (né le 4 mars 1959) resté trop longtemps taciturne, laissant se dégrader dangereusement une image publique dont il avait habitué ses compatriotes à soigner au millimètre près?
Nul doute, l’envie (l’urgence) de parler y était forte. Restait l’occasion, l’opportunité...
Joueur de haut vol, tapis comme un félin dans la jungle attendant sa proie, le DirCab a rongé son frein, recherchant son heure. Lui qui, à son départ de l’université, a été de tous les combats des jeunes, de tous les cabinets ministériels, de tous les Chefs d’Etat - Mobutu Sese Seko, Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila Kabange - a connu gloire et déchéance, ne voulait rien précipiter. Cette heure vient de sonner avec l’annonce du bilan mi-parcours du Programme d’Urgence des 100 premiers jours du Président de la République auquel il a apporté une touche alors qu’à Kinshasa, le premier saut-de-mouton kinois appelé aussi viaduc, qui transformera la vue et la vie des Kinois, s’apprête à être inauguré.
«Je mets au défi tout celui qui affirme que la Présidence de la République a fait exploser le budget de l’Etat alors que nous connaissons des projets qui ont englouti des montants supérieurs sans aucun résultat palpable. Depuis son accession au pouvoir, le Président Félix Antoine Tshisekedi a tenu à préserver le cadre macro-économique: l’inflation est maintenue en dessous de 5% contre les prévisions de 7%, les réserves de change sont passées de 800 millions de dollars à plus d’un milliard, et le taux de change est resté stable. Dites-moi, est-ce que ce n’est pas ça la bonne gouvernance que le Président de la République a promise?», explique-t-il, pertinent et à l’attaque.
Puis de reparti à l’offensive: «Après avoir observé les différents Gouvernements de notre pays, pouvez-vous me citer l’exemple d’un seul qui aurait réalisé dans un temps aussi record, des œuvres semblables avec les mêmes moyens? Comme vous l’aurez constaté, il n’y a eu ni mauvaise conception, ni mauvais montage, ni surfacturation. Au contraire, le Président Félix Tshisekedi vient là de rendre concret le changement qu’il a prôné, c’est-à-dire, les moyens de l’Etat doivent être affectés aux besoins prévus. Et, ceci n’a été possible que parce que justement après avoir décaissé, il y a eu suivi et contrôle au quotidien. Plus question de sortir de l’argent de l’Etat sans rendre compte, en clair c’est la redevabilité qui deviendra désormais la règle d’or en matière des finances publiques! C’est ce qui s’appelle la méthode «FATSHI», qui rejoint si heureusement notre cri de campagne: «le peuple d’abord»! »
«N’ayez le moindre doute sur les performances accomplies par le Président de la République en un temps aussi record sans Gouvernement», poursuit-il. «Bientôt, nous pourrons convier tous ces médias à venir constater les premiers pas de progrès que nous avons accomplis à la suite de l’alternance démocratique». «Nous, au CACH, n’avons jamais été pessimistes pour ce qui concerne le Congo». «Les questions d’urgence humanitaire ne peuvent passer par la procédure d’appels d’offre. Il s’agit de sauver des vies ou de venir au secours d’une population en détresse».
Sur le Président de la République trop exposé sur les réseaux sociaux qui souvent y vont à rebrousse-poil, VK a la réponse: «Est-ce le fait de voir souvent ses photos prises avec ses compatriotes circuler sur les réseaux sociaux qui vous fait conclure que la gestion de l’image est peu professionnelle? A vous de répondre». Sur une connivence avec les FCC qui aurait conduit CACH à faire prévaloir des droits, il tranche, net: «Les postes au Gouvernement se sont répartis au terme des négociations. Mais aussi en tenant compte de la majorité populaire qui s’est largement exprimée pour l’alternance». En clair, cette majorité n’est pas celle qui se loge sur le site du Palais du Peuple...
Vantant «l’organisation transparente et rationnelle» mise en place pour le Programme des 100 jours, il explique que «le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a pu réaliser avec 235 millions de dollars américains des œuvres appréciables dans toutes les provinces».
Un vrai honneur pour «Le Soft International» choisi pour cette communication qui permet à VK - du coup, à CACH, donc à son Autorité Morale Fatshi - de dire leur vérité aux Congolais et au monde face à une montagne de mensonges construits.
Lundi 12 août 2019, les rédactions de notre journal ont réuni le plus de questions possibles même les plus intimes, vie privée, vie publique oblige! Au total, quarante-quatre questions, records pulvérisés. Or, «Le Soft International» n’a pu étancher sa soif. Que de questions qui auraient pu être posées ne l’auront pas été! Il arrive un moment où il faut arrêter son plaisir en livrant d’abord ce qui est possible. Voici cet extraordinaire entretien du Soft International avec le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi, VK pour les proches et pour tous, celui que certains médias dans le monde et des chancelleries présentent comme «le Vice-Roi». Une interview fleuve unique, une référence dans l’Histoire, but de cette rubrique. «Les Grandes Interviewes du Soft International». Ci-après.

Monsieur le Directeur de Cabinet, quand vous écoutez les radios internationales, regardez les télés étrangères, lisez les journaux, rien de bon ne se passe au Congo... Depuis sept mois que la première alternance démocratique a eu lieu dans notre pays et que le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est au pouvoir, cette image ne semble pas fondamentalement avoir changé. Or, tout est dans la perception. Le ressenti... Comment comprenez-vous cet état de faits là où notre pays faisait rêver, que Mobutu - que vous avez connu - galvanisait l’Afrique et le monde?
Laissez-moi commencer par la dernière partie de votre question pour vous dire que toutes les sorties du Président Félix-Antoine Tshisekedi, sans annonce préalable, sont toujours accompagnées par une liesse populaire et un accueil spontané. Personne ici n’a entendu parler des journées chômées ou les fonctionnaires et écoliers se voient être obligés d’aller ovationner le Chef de l’Etat.
Pour revenir à la première partie de votre question, il y a neuf mois, ces mêmes médias prédisaient l’apocalypse pour le Congo. Très peu d’analystes pouvaient prévoir l’issue pacifique d’un processus électoral totalement financé et mis en œuvre par les Congolais. Nous, au CACH, n’avons jamais été pessimistes pour ce qui concerne le Congo. Et c’est cet esprit qui a conduit à la victoire du Président Tshisekedi à la Présidence de la République entraînant en effet la première alternance pacifique de l’histoire de la République démocratique du Congo. Il faut être de mauvaise foi ou aveugle pour ne pas voir le changement quotidien qui se vit dans notre pays. Le changement, c’est de voir qu’il n’y a plus de prisonniers politiques. C’est aussi de voir des opposants circuler librement dans le pays. Le changement, c’est aussi la liberté d’expression à travers l’ouverture de la Rtnc à toutes les tendances politiques et également la liberté de manifester sans répression. Le changement, c’est en même temps, la promotion des droits de l’homme, notamment à travers la restructuration de l’ANR et la fermeture des cachots illégaux. Le changement c’est de voir que le pays entier est en chantier avec le programme d’urgence des 100 jours du Chef de l’Etat. Bientôt, nous pourrons convier tous ces médias à venir constater les premiers pas de progrès que nous avons accomplis à la suite de l’alternance démocratique. Et d’ailleurs, le Chef de l’Etat a eu à l’expliquer à vos confrères de Rfi et France 24 dans une interview exclusive le 29 juin 2019 à Lubumbashi. Le monde doit comprendre que le contexte au Congo a changé. Ce n’est plus le pays où les gens se battent, se font la guerre pour accéder au pouvoir. Désormais, le peuple restera au centre de tout mode d’accès au pouvoir et toutes ses préoccupations seront celles de ceux qui sont au pouvoir. L’alternance en RDC devrait inspirer en effet les autres pays à travers le monde.

La longue attente avant la nomination du Premier Gouvernement Tshisekedi aurait été mise à profit, selon certains, pour conclure des marchés clé loin du Gouvernement. Qu’en est-il?
(Rires). Le CACH a gagné l’élection présidentielle, mais ne dispose pas de la majorité parlementaire. Il était donc important d’établir les bases du programme de ce Gouvernement suivant la vision du Président Félix Tshisekedi en accord avec nos partenaires du FCC pour qu’ensemble, nous puissions former une coalition politique stable et capable de répondre aux aspirations du peuple. En ce qui concerne la passation des marchés que vous évoquez, il convient de signaler que dans le cadre du programme de 100 Jours par exemple, le Cabinet du Président de la République a trouvé des projets dont les marchés étaient déjà passés par le Gouvernement sortant. Quant aux nouveaux marchés, ils suivent les procédures légales en application de l’article 42 de la Loi sur les marchés publics. Cet article permet aussi au Président de la République ou au Premier Ministre de répondre aux questions d’urgence humanitaire sans passer par la procédure d’appels d’offre. Il s’agit de sauver par exemple ou venir au secours d’une population en détresse. Et ce n’est pas différent ailleurs en cas de nécessité. Ainsi, des cas d’urgence tels qu’augmenter le nombre de Centres de santé, fournir de l’eau aux Camps militaires Kokolo et Kitona, décider de construire la route de Kindele en vue de sauver l’Université de Kinshasa ainsi que de désengorger la cité de Kimwenza, poser des actions humanitaires en faveur des populations de Djugu dans l’Ituri, à Minembwe dans le Sud Kivu, à Kabeya Kamwanga dans le Kasaï Oriental, la liste n’est pas exhaustive, tout ceci rentre dans ce cas d’espèce.

Comment CACH a-t-il réussi à arracher 23 postes au Gouvernement sur un total de 65 contre 42 au FCC? Est-ce signe de faiblesse des pro-Kabila qui auraient refusé de pousser trop loin le bouton?
Non, non… Je ne pense pas que cela soit un signe de faiblesse de la part de nos partenaires du FCC. C’est plutôt, le prélude à la cohésion nationale indispensable pour galvaniser les efforts des filles et des fils de notre pays pour qu’ensemble, nous puissions prendre notre destin en mains et bâtir un Congo où il fera bon vivre. Les postes au Gouvernement se sont répartis au terme des négociations. Mais aussi en tenant compte de la majorité populaire qui s’est largement exprimée pour l’alternance. Ces négociations nous ont permis aujourd’hui de nous retrouver avec une répartition de 65% pour le FCC et de 35% pour le CACH, alors qu’à l’Assemblée nationale, le rapport est de 70% pour le FCC et 10% pour le CACH, ce qui aurait mis à mal la cohésion, indispensable pour le bon fonctionnement du Gouvernement de coalition que nous allons mettre en place incessamment. Pour moi, personne n’a perdu et personne n’a gagné. Car le plus important est que le gouvernement que nous allons former ensemble réponde aux attentes du peuple Congolais, et tout le monde sait que celles-ci sont nombreuses.

Que dit cet accord CACH-FCC ou Tshisekedi-Kabila?
Le Chef de l’Etat a déjà eu à répondre à cette question. Je le reprends: le seul accord qui existe est celui qui engage les deux plateformes à gouverner ensemble pour l’intérêt supérieur de la Nation: pacifier totalement le pays, améliorer les conditions de vie des Congolais, amorcer un réel développement de la République démocratique du Congo qui a la vocation d’être la locomotive de l’Afrique subsaharienne. La RD Congo doit retrouver sa place dans le concert des nations.

L’opinion fait souvent état de relations orageuses à la Présidence de la République où vous êtes le personnage clé. Qu’en est-il exactement?
Orageuses est un mot tout à fait inapproprié. Je me trouve à la tête d’une équipe de plus de 100 collaborateurs, femmes et hommes, auxquels il faut ajouter les services rattachés. Comme dans toute organisation, il se peut qu’il y ait eu certaines maladresses. J’ai le devoir, en tant que Directeur de Cabinet, de les corriger et celles qui ont eu lieu l’ont été. Et je n’en suis pas à ma première expérience, à l’Assemblée nationale, j’ai eu à travailler avec 500 Députés nationaux et des centaines d’administratifs. Nous y avons fait régner la cohésion ainsi que la solidarité et la complémentarité, ingrédients nécessaires pour réussir ensemble.

L’opinion fait également état d’une gestion peu professionnelle de l’image de la Présidence de la République et précisément celle du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Qu’en dites-vous?
Je ne vois pas ce que vous entendez par gestion peu professionnelle. Le Président Félix Tshisekedi, avant tout, est un homme chaleureux, humble et courtois. Il l’assume parce qu’il se veut proche du peuple. Et, à chaque fois, il ne rate aucune occasion de le démontrer. Est-ce le fait de voir souvent ses photos prises avec ses compatriotes circuler sur les réseaux sociaux qui vous fait conclure que la gestion de l’image est peu professionnelle? A vous de répondre.

Finalement, Monsieur le Directeur de Cabinet du Président de la République, dans ce domaine d’image de la Présidence de la République, n’y aurait-il pas trop d’intervenants au point où l’action publique est neutralisée?
Que je sache, tous les intervenants dont vous parlez ont été nommés conformément aux textes organisant le fonctionnement du Cabinet. Et chacun agit selon ses prérogatives.

Une chape de plomb vécue ces derniers mois, c’est le refus de la ministre FCC du Portefeuille Wivine Mumba Matipa d’exécuter des ordonnances signées par le Président de la République s’agissant des nominations des patrons de la Gécamines et de la SNCC. Un ministre, celui des Affaires foncières Lumeya Dhu Maleghi fut pourtant révoqué très vite en 14 mars 2019 et avec fracas pour indiscipline. Annonce faite par vous-même au jt de Rtnc. Vous aviez eu cette phrase: «Quand le Premier ministre n’exerce pas ses fonctions, le Président de la République assume». N’est-ce pas deux poids deux mesures, signe de faiblesse sinon de fébrilité?
Ce sont deux cas différents. Pour le premier, les faits étaient établis et il était donc urgent pour nous d’arrêter avec ces pratiques, et dans ce contexte, je confirme la détermination de mettre fin à l’impunité. C’est ainsi qu’en 6 mois, outre le cas du Ministre que vous venez de citer, il y a lieu de souligner d’épingler les sanctions infligées à d’autres mandataires publics tels que ceux de la SCTP, de TRANSCO, de l’ARPTC. Concernant le second cas, le Chef de l’Etat s’est déjà clairement exprimé. Les ordonnances de nomination auxquelles vous faites allusion seront appliquées.

Trop de documents de la Présidence de la République se répandent dans les réseaux sociaux. Comment expliquer ces fuites? Sont-elles délibérées?
Vous savez tous que plusieurs pays au monde font face au défi de la gestion de la gouvernance à l’ère du numérique. La RD Congo ne fait pas exception à cette règle. Parmi les documents qui circulent sur les réseaux sociaux estampillés «Présidence de la République», nombre d’entre ceux-ci sont faux. Nous condamnons fermement ces pratiques et décourageons toute tentative allant dans ce sens, car des enquêtes sont en cours pour certains cas. D’ores et déjà, nous avons pris des dispositions pour sécuriser les documents du Cabinet de la République. Parlant du numérique, j’en profite d’ailleurs pour vous annoncer que le Président de la République va lancer le «Forum sur le Plan National du Numérique» qui se tiendra à Kinshasa du 3 au 5 septembre de cette année.

En vous remerciant pour cette annonce, il y a cette question sur la réunion à la Cité de l’Union Africaine convoquée par le Président de la République Tshisekedi où il a fait part d’une Présidence de la République où il y a plus d’affairisme que de stratégie politique. Un désaveu!
Je ne me souviens pas d’une quelconque réunion avec les membres du Cabinet à la Cité de l’Union Africaine. Cependant, on assiste à une ruée des hommes d’affaires depuis notre accession à la présidence de la République, certains ne passant toujours pas par la bonne porte, ce qui donne l’impression d’un certain affairisme. Je persiste et je signe que le Président de la République m’a chargé de mettre en place une Commission chargée d’examiner tous les projets liés au programme de 100 Jours. Ainsi, tous les opérateurs économiques intéressés, sans exception, sont passés par là. Et, cette Commission travaille bien.

Cette réunion a pu avoir lieu ailleurs qu’à la Cité de l’Union Africaine. Monsieur le Directeur de Cabinet, votre parti UNC prépare-t-il la Présidentielle de 2023 avec vous comme candidat?
Le plus important pour nous en ce moment est de travailler avec le Président de la République pour le bien-être du peuple. Mais nous avons le devoir de renforcer chaque jour notre coalition CACH, car c’est finalement la «machine» qui nous porte depuis l’Accord de Nairobi.

Venons-en au vécu quotidien des Congolais. Monsieur le Directeur, où en êtes-vous avec le Programme d’urgence des 100 jours du Chef de l’Etat lancé le 2 mars 2019?
Le programme d’urgence de 100 Jours du Chef de l’Etat constitue le point de départ de la mise en œuvre de son programme pour le développement de la RD Congo. Il couvre toutes les 26 provinces dans les secteurs suivants: routes, santé, éducation, habitat, électricité, eau, emploi, agriculture, pêche et élevage ainsi que le secteur du bâtiment. Il évolue très bien et, à ce jour, nous sommes à plus de 60% d’exécution sur terrain contre le décaissement de 56%. Je tiens à signaler que plusieurs projets sont déjà livrés, d’autres sont encore en cours d’exécution parce que nécessitant un temps des études préalables avant leur début.

Le projet saut-de-mouton était-il si pertinent quand il crée des bouchons qui empoisonnent à toute heure la circulation alors que par exemple une voie sur berge aurait pu aider à désengorger le trafic automobile plus intelligemment?
A Kinshasa, l’enjeu est de déplacer des millions de personnes quotidiennement. Et, tous, nous nous plaignions de l’intensité du trafic dû au déficit des voies de circulation. Les sauts-de-mouton constituent en effet, la réponse la plus appropriée en ce moment. Il y a donc un prix à payer pendant le temps de leur construction. En même temps, là où il a été possible de créer des bretelles, des variantes ont été envisagées. C’est le cas par exemple à la hauteur de l’ISTA sur l’avenue des Poids Lourds. Faudra-t-il rappeler que, pour faire passer les Boulevards du 30 juin et Lumumba de quatre bandes à huit, il nous a fallu attendre plus de trois ans pour nous rendre compte que cette réalisation était utile! J’ajoute, que bien avant le lancement des sauts-de-mouton, malgré l’élargissement du Boulevard Lumumba et des autres artères de Kinshasa, nous déplorions toujours des embouteillages. Aucune œuvre de grande envergure ne peut se concevoir sans sacrifice ni patience. Ceux qui ont visité la ville de Dar-Es-Salam, en Tanzanie, et celle de Luanda, en Angola, ont eu à apprécier combien l’érection des sauts-de-mouton a sensiblement réduit le temps de trajet qui relie le centre-ville à l’aéroport.

Sa mise au point et son exécution hors d’une caution gouvernementale ne posent-elles pas de problème constitutionnel et de gouvernance, aspect auquel vous teniez tant ces dernières années dans vos différents discours d’opposant?
Il n’y a aucun problème constitutionnel, encore moins de gouvernance, qui se pose. En effet, les Ministres des Finances, du Budget et tous les autres Ministres sectoriels ont été impliqués depuis la conception jusqu’à la réalisation. Et pour votre information, il existe des Cellules de suivi du programme de 100 Jours au Ministère des Finances, à travers la Cellule de suivi de 100 Jours instituée par le Bureau Central de Coordination (BCECO), à la Banque Centrale et au Ministère des Travaux Publics à travers l’Office des Voiries et Drainage (OVD), l’Office des Routes (OR) ainsi que le Bureau Technique de Contrôle (BTC). Lorsqu’on se trouve dans un contexte comme celui-ci où le Gouvernement n’est pas encore investi, le Président de la République, au nom du principe de la continuité de l’Etat, travaille avec les Membres du Gouvernement sortant. Une fois le nouveau Gouvernement investi, celui-ci entérine le programme à travers un collectif budgétaire à soumettre à l’Assemblée nationale. C’est ce sur quoi j’ai échangé entre autres avec le nouveau Premier Ministre lors de notre entretien.

En quoi ce Programme d’Urgence diffère-t-il du Programme de la Révolution de la Modernité du Président Kabila par exemple ou de celui des Cinq Chantiers qui lui en a succédé?
Il s’agit d’un programme d’urgence de 100 Jours, tandis que le Programme de la Révolution de la Modernité et celui des Cinq Chantiers du Président Kabila étaient des programmes quinquennaux.

Il y a des Congolais qui vantent l’ampleur du changement apporté par ce Programme d’urgence dans leur vie. Ils ne sont pas nombreux manifestement. N’y a-t-il pas un problème de conception de la communication dès lors que rien n’est su finalement des Congolais?
En effet, l’ampleur du programme de 100 Jours est de taille. Dans toutes les provinces, les preuves sont plus que visibles. Je vous cite notamment: la réunification de la ville de Tshela, qui était coupée en deux, par la réhabilitation du pont Ngomamba; la réhabilitation de la route Banalia-Buta, qui réduit aujourd’hui le temps de parcours avec Buta de 3 jours de l’époque à 3 heures; la route Mbanza Ngungu-Nkamba qui a aussi réduit le temps de parcours de cinq à une heure; la route de Kisantu à Ngindinga, de Boma-Muanda qui est en train d’être asphaltée en ce moment, reliant ainsi la ville de Boma au bief maritime; la route Bukavu-Bunyakiri qui réduit le temps de parcours de deux semaines à deux heures. Et vous circulez à Kinshasa? Regardez l’avenue Bokassa, totalement bétonnée, l’avenue du Commerce, refaite totalement et en béton, l’avez-vous vue? L’avenue de l’Université, avec le fameux «Libulu Manzengele», aujourd’hui complètement asphaltée jusqu’à la Chapelle Notre Dame de la Sagesse de l’Université de Kinshasa. Revenons à Kinsuka, je vous invite à aller voir l’avenue Kutu ainsi que l’avenue de l’Ecole asphaltées, allez aussi voir la nouvelle déviation totalement bétonnée qui part de Brikin pour rejoindre l’avenue Mama Yemo qui débouche sur la route de Matadi au niveau du Centre hospitalier de la DGI. Les réalisations en provinces sont encore plus nombreuses car aucune province n’a été oubliée, comme j’ai eu à le dire, il serait fastidieux d’en faire l’énumération dans une simple interview, cela nécessiterait tout un livre. C’est pourquoi, je vous remets ce tableau qui reprend les différentes réalisations dans les 26 provinces pour le plaisir de vos lecteurs.

Il n’empêche! Des critiques fusent de partout. Des dossiers auraient été mal conçus, mal montés, surfacturés...
Nous nous sommes toujours assurés que tout dossier initié respecte les procédures requises. C’est ici l’occasion de féliciter la Commission de Suivi du programme de 100 Jours instituée à la Présidence de la République qui a passé au peigne fin tous les dossiers. Je félicite aussi nos régies, OVD, Office des Routes, Bureau Technique de Contrôle (BTC), BCECO du Ministère des Finances et les autres intervenants, dont il ne faut pas minimiser le savoir-faire. Avec une telle organisation transparente et rationnelle, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a pu réaliser avec 235 millions de dollars américains des œuvres appréciables dans toutes les provinces. Je mets au défi tout celui qui affirme que la Présidence de la République a fait exploser le budget de l’Etat alors que nous connaissons des projets qui ont englouti des montants supérieurs sans aucun résultat palpable. C’est pourquoi d’ailleurs, depuis son accession au pouvoir, le Président Félix Antoine Tshisekedi a tenu à préserver le cadre macro-économique: l’inflation est maintenue en dessous de 5% contre les prévisions de 7%, les réserves de change sont passées de 800 millions de dollars à plus d’un milliard, et le taux de change est resté stable. Dites-moi, est-ce que ce n’est pas ça la bonne gouvernance que le Président de la République a promise? Je vais vous raconter une anecdote: je me suis rendu compte que la population s’approprie les travaux de 100 Jours. Des jeunes de Barumbu sur l’avenue Kambabare m’ont intercepté au passage pour me montrer la différence observée entre la partie de cette avenue déjà asphaltée et celle qui est en cours d’exécution. En réalité, après l’explication de l’Ingénieur à pieds d’œuvre de l’OVD, la population a compris qu’il s’agissait de la couche de stabilisation avant l’asphaltage. Comme on peut le constater aujourd’hui, cette avenue a été totalement asphaltée à la grande satisfaction de cette même population. Monsieur Kin-kiey, je connais votre professionnalisme. Après avoir observé les différents Gouvernements de notre pays, pouvez-vous me citer l’exemple d’un seul qui aurait réalisé dans un temps aussi record, des œuvres semblables avec les mêmes moyens? Comme vous l’aurez constaté, il n’y a eu ni mauvaise conception, ni mauvais montage, ni surfacturation. Au contraire, le Président Félix Tshisekedi vient là de rendre concret le changement qu’il a prôné, c’est-à-dire, les moyens de l’Etat doivent être affectés aux besoins prévus. Et, ceci n’a été possible que parce que justement après avoir décaissé, il y a eu suivi et contrôle au quotidien. Plus question de sortir de l’argent de l’Etat sans rendre compte, en clair c’est la redevabilité qui deviendra désormais la règle d’or en matière des finances publiques! C’est ce qui s’appelle la méthode «FATSHI», qui rejoint si heureusement notre cri de campagne: «le peuple d’abord»!

Qu’en est-il des sociétés inexistantes ou constituées la veille et sans expérience qui se seraient vu confier d’importantes parts de marchés de ce Programme d’urgence en centaines de millions de $?
Je n’ai pas connaissance de pareille chose.

Qu’en est-il du projet de maisons destinées aux policiers?
Ce projet de maisons destinées aux militaires et policiers est une première dans notre pays. Il va donner dans un premier temps à ceux qui assurent notre protection 3000 maisons. Le projet est en cours d’exécution et le programme quinquennal prévoit d’offrir 250 mille logements sociaux aux Congolais. Mais pour donner l’élan, le Président de la République vient de m’instruire pour que les 300 maisons déjà livrées à Kinshasa, au total 182 conteneurs, soient implantées au Camp Tshatshi en faveur de nos militaires. Il n’est pas superflu de signaler que l’hôpital moderne et le complexe scolaire que le Président de la République a promis aux éléments de la Garde Républicaine de ce même camp seront réceptionnés incessamment.

Monsieur le Directeur de Cabinet, de tous les projets lancés à ce jour, lequel vous paraît le plus important et à quel point de vue?
Le Président de la République estime, pour le bien-être du peuple Congolais, que tous les projets sont importants. Bien sûr, un accent particulier est mis sur l’éducation, la santé, les logements sociaux, l’accès à l’électricité et à l’eau potable.

Il n’y a pas de développement sans éducation. Qu’en est-il du secteur de l’enseignement?
Il y a en effet l’engagement du Chef de l’Etat à matérialiser la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement primaire prévue par la Constitution. Nous avons terminé le travail, en concertation avec le Ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), les syndicats des enseignants, les préfets d’écoles et les délégués des parents. Cette disposition ne concerne que les écoles publiques telles que stipulée par la Constitution. Le Président de la République a donné des instructions claires aux Ministres des Finances et du Budget quant à ce. Ce n’est pas tout, et d’ailleurs je ne saurai pas tout énumérer.

S’agissant de la coopération régionale et de celle avec nos partenaires traditionnels, quel bilan dressez-vous à ce stade?
Sur le plan de la Coopération régionale, nous avons harmonisé nos relations avec tous nos pays voisins parce qu’il est temps que nous puissions travailler ensemble pour le développement de notre Sous-région et de notre continent. Avec le Rwanda, nous avons voulu, sur le modèle de la France et de l’Allemagne, renforcer nos relations économiques et rapprocher davantage nos populations sœurs.
L’exploitation de la ligne aérienne Rwandair vers Kinshasa, et bientôt Congo Airways vers Kigali marque ainsi le début de cette nouvelle ère de notre politique de bon voisinage. Le Président de la République a visité sept des neufs pays limitrophes à savoir : La République du Congo, l’Angola, la Zambie, la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda et l’Ouganda. Il est prévu qu’il visite les deux pays restants, la Centrafrique, dont le Président est déjà venu à Kinshasa à deux reprises, ainsi que le Sud-Soudan. Avec tous nos voisins, nous voulons à la fois nous garantir la sécurité mutuelle et, ensemble, nous débarrasser des groupes armés et nous placer dans l’orbite du développement pour tous. Le Président a aussi visité le Kenya, la République Sud-Africaine, le Sénégal, la Namibie, le Ghana et le Nigeria. Sur le plan diplomatique. Avec les Etats-Unis d’Amérique, nous tenons d’abord à saluer la relation privilégiée que nous entretenons avec ce pays ami. Le Président de la République a réservé sa première sortie internationale en dehors du Continent, à Washington, à travers différentes rencontres avec des hauts responsables américains, notamment le Secrétaire d’Etat Mike Pompeo. Nous avons jeté les bases de la nouvelle coopération tant économique que sécuritaire, avec une attention particulière sur la lutte contre le terrorisme qui prend forme dans l’Est de la RDC. En même temps, nous avons eu l’occasion d’aplanir nos divergences avec les institutions de Bretton Woods en vue de la relance prochaine d’un programme formel avec le Fonds monétaire international. Avec la Belgique et l’Union européenne, le Président de la République a, aussitôt après son investiture, entamé la normalisation de nos relations. C’est dans cet ordre d’idées que nous avons obtenu l’ouverture du Centre européen de visas (CEV) en remplacement de la Maison Schengen dont les pratiques avaient été décriées par des Congolais. Des émissaires du Président Tshisekedi se sont rendus plusieurs fois en Belgique pour aplanir toutes les divergences. La désignation par la Belgique d’un nouvel Ambassadeur en RDC et bientôt celle par la RDC, d’un Ambassadeur en Belgique, va concrétiser cette volonté commune d’avancer. Avec la France, le Président de la République a rencontré le Président Macron, à l’invitation de ce dernier, en marge des assises du «One Planet Summit» co-organisées par le Kenya et la France. Quelques semaines plus tard, le Ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est venu en RDC, porteur d’un message du Président Macron à son homologue Congolais. Il a également annoncé un appui de 300 millions d’euros à notre programme de développement. Et, je vous informe que notre Président est invité en novembre prochain en France, dans le cadre du Forum de Paris sur la paix, pour renforcer ces liens amicaux. Mais bien avant, le Chef de l’Etat effectuera une tournée européenne qui le conduira à Paris, à Bruxelles et à Londres. Au cours du mois de septembre, le Président participera pour la première fois, l’Assemblée Générale Ordinaire des Nations-Unies à New-York. A ce propos, je rappelle que les Congolais de la Diaspora ayant opté pour d’autres nationalités, ne sont plus soumis aux formalités d’obtention de visa pour visiter leur pays d’origine.

Une question si vous le voulez bien, Monsieur le Directeur de Cabinet du Président de la République. Pour cette première interview de la Présidence du Cap pour le Changement que vous accordez, quelle question aimeriez-vous vous être posée et que, faute de temps, nous n’aurions pas posée?
Il y a une question que vous ne m’avez pas posée en effet et que je me pose à moi-même pour mieux éclairer la lanterne de l’opinion, et pour que ne subsiste plus le moindre doute sur les performances accomplies par le Président de la République en un temps aussi record sans Gouvernement. Je pensais que vous m’interrogeriez aussi sur ce que nous avons accompli avec le Président de la République depuis son investiture jusqu’à ce jour. En premier lieu, je voudrais saluer les premiers résultats que nous engrangeons après la mise en place de notre nouvelle stratégie de riposte contre la maladie à virus Ebola. L’installation d’un Secrétariat technique placé sous la supervision du Chef de l’Etat, impliquant des experts nationaux et internationaux sous la direction du Docteur Muyembe, nous permet de contenir la propagation de la maladie à virus Ebola et d’avoir une perspective quant à la fin de l’épidémie. Les résultats en notre possession sont encourageants: la ville de Goma est totalement débarrassée d’Ebola, à Beni, l’épicentre du virus, et à Butembo, des malades guéris quittent déjà les centres de traitement. En ce qui concerne la sécurité, le Président de la République s’est rendu à Lubumbashi et y a tenu une réunion du Conseil Supérieur de la Défense pour mettre un terme à la criminalité qui régnait dans certaines villes de la Province du Haut Katanga. Il s’est ensuite rendu personnellement sur le terrain des opérations à Beni et à Djugu, pour marquer sa détermination à éradiquer tous les groupes armés qui endeuillent nos populations.

Un dernier mot, pour conclure?
Je voudrais saluer votre intérêt sur ce que nous avons pu accomplir à ce jour sous la Présidence de Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Nous avons démontré, à travers nos actions, que lorsqu’il y a la volonté, on trouve toujours des solutions. Avec peu de moyens et dans un court délai, nous avons posé les bases sur lesquelles reposera désormais la croyance des Congolais en un avenir meilleur. Aujourd’hui, les perspectives sont bonnes au plan de la relance économique et de la mobilisation des recettes internes. Cela passe indubitablement par la lutte contre la corruption, cheval de bataille du Chef de l’Etat, qui nous permettra de mettre fin au coulage des recettes et de dégager ainsi des ressources pour financer la santé, la sécurité, l’éducation, la promotion et l’autonomisation de la femme ainsi que la formation de nos jeunes… Le Président de la République a créé le Fonds de Garantie pour faciliter l’accès au crédit bancaire aux jeunes entrepreneurs, et la création prochaine des Zones Agricoles Spéciales (ZAS) pour promouvoir l’agro-industrie. Revoyons-nous dans six mois pour évaluer d’autres avancées.

Merci à vous.
LE SOFT INTERNATIONAL©


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