Dans la salle, le patriarche Abdoulaye Yerodia Ndombasi.
Parcours d’un champion, Kabila immortalisé sur écran par la Rtnc
  • mer, 30/05/2012 - 07:07

Ils étaient tous là, les membres du microcosme politique r-dcongolais. Là, au Venus, l’établissement qui paraît depuis peu damner le pion aux classiques palaces kinois, le Memling et le GHK. Là, au baptême samedi 26 mai du... (premier!) film, un documentaire, réalisé par la Rtnc sur un concept de son patron, Christophe Kolomony Ndjibu.
LE SOFT INTERNATIONAL N° 1170 DATE 30 MAI 2012
Qui a bien évidemment fait une présentation de son œuvre: Comment l’idée est-elle née? Pourquoi aujourd’hui et pas demain?
Puis est venu le tour du professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, ministre des PT&NTIC de procéder au baptême de ce qu’il a présenté comme une œuvre intellectuelle originale que les Congolais, les étrangers qui s’intéressent à notre pays doivent pouvoir voir, qui est un début pour résorber la... fracture informationnelle qui marque notre pays. Ci-après les remarques du Ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba choisi par les organisateurs pour porter sur les fonts baptismaux ce film présenté sous la modération du brillant journaliste Louis d’Or Balekelayi:
Un film fort, dense, qui vous prend dès la première minute, dans toutes vos entrailles et ne vous laisse qu’à la fin, avec ce regard du Chef, ce regard de Chef, montrant le chemin vers l’horizon, ce doigt dressé désignant la route.
Le Chef de l’État est un homme infiniment d’action, d’action physique - on le voit d’entrée de jeu dans sa salle des sports - la santé physique précède la santé intellectuelle, la vision apporte à l’homme d’action la sérénité nécessaire.
Puis à pied, parcourant des distances préférant ses Timberland américains au cuir policé de la chaussure italienne.
Puis à moto et au volant d’un tout-terrain plutôt que d’une limousine matelassée allemande ou américaine, puis à bord d’un tracteur.
On le voit en Chine, à l’Académie militaire d’où aussitôt arrivé, papa - son père - le rappelle au pays pour le déployer en première ligne au front face aux troupes ennemies, aux troupes rebelles.
Oui, l’auteur a bien raison de citer Le Cid de Corneille: «Je suis jeune, il est vrai mais aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre d’années».
Quelle richesse pour une personne vis-à-vis de la société et vis-à-vis de l’entourage...
Le voilà déjà, déjà, le 16 janvier 2001, poussé à la tête du pays, Président de la République à 29 ans, le plus jeune Chef de l’État au monde, engageant la plus formidable œuvre de reconstruction que ce pays ait jamais entreprise...
Tout comme sa compagne de vie Olive Lembe, la Première Dame, que l’on voit exactement comme nos mamans de l’arrière pays cherchant ce tubercule que nous appelons manioc, l’épluchant, le portant sur la tête, le mettant à l’eau pour qu’il nous nourrisse et nous donne des forces pour continuer à travailler, et donc continuer à vivre car c’est vrai le travail c’est la vie...
Quel exemple de personnes aussi simples, aussi humbles qui acceptent - Monsieur - de laisser Madame donner vie dans l’un de nos établissements hospitaliers - avec tous les risques que l’on connaît - alors que ce n’est pas un billet d’avion qui fait défaut pour laisser la Première Dame embarquer à bord d’un avion et aller en France, en Suisse, se laisser dans les services des meilleurs professeurs du monde, évoluant dans ces meilleures cliniques.
Quel exemple de simplicité cherche-t-on encore?
La valeur de l’être humain est une question de cœur, d’intelligence et de respect d’autrui, on ne le devient pas, on l’est tout simplement.
L’homme, semble-t-il, est comme le vin, certains se bonifient avec les années, d’autres tournent au vinaigre...
J’ai lu en effet quelque part - et c’est tellement vrai - qu’il y a des hommes qui manifestent des talents précoces, des dons, des maturités rapides, ce qui fait d’eux des gens de valeur.
En revanche, certains, même en vieillissant, n’auront jamais de valeur particulière et empireront avec l’âge.
Oui, c’est tellement vrai cette phrase que le producteur lâche en fin du film comme pour conclure: « Plus Congolais que moi, ça n’existe pas».
Oui, ce film, ce documentaire «Parcours d’un Champion» aurait pu s’intituler à juste titre «Un vrai Congolais».
Une œuvre intellectuelle. Une œuvre de culture. C’est dommage, le ministre de la Culture aurait dû être là, avec nous...

LEGENDE :
Dans la salle, le patriarche Abdoulaye Yerodia Ndombasi. LE SOFT NUMERIQUE.

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