Ilunga fumée blanche
  • mar, 27/08/2019 - 03:08

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1465|MARDI 27 AOUT 2019.

Il avait été nommé par ordonnance présidentielle le 20 mai 2019. Voici près de 100 jours (97) que le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba ferraillait avec la classe politique pour trouver une équipe gouvernementale acceptable pour le Président de la République, Chef Suprême de l’Exécutif national. Investi le 24 janvier 2019, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo lui-même, aura rongé son frein près de 200 jours (197) recherchant des points d’accord sinon de convergence - Constitution de la République oblige! - avec le camp de ceux contre qui il s’est longtemps battu, lors des années de l’opposition, parfois de manière farouche mais avec qui le Chef de l’Etat n’a pas de choix sinon de travailler en vue de faire redémarrer le pays, d’exécuter son programme de campagne, de lui donner une image en mesure de faire rêver ce Congo...
Lors de sa prestation de serment, le nouveau président avait juré «d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République (...), de sauvegarder l’unité nationale» (art. 74) en promettant dans son discours d’investiture, de travailler à la construction d’un «Congo réconcilié».
Persuadé que les fondamentaux étaient désormais assis sur du solide, le Président de la République a donc signé l’ordonnance tant attendue portant nomination de la première équipe gouvernementale de son septennat, forte de 65 membres, 23 pour sa plate-forme CACH, 42 pour celle de Kabila, sans aucun doute, l’une des plus éléphantesques connues à ce jour par le pays et le monde!
Faut rappeler cette belle phrase attribuée à Yuweri Kaguta Museveni: «J’ai formé un Gouvernement de 100 ministres, j’ai fait l’économie de mille guerres». Avec nos 450 tribus qui sont autant de cultures et, du coup, de peuples, nos 75 millions d’habitants, les dimensions continentales de notre cher pays, mettre en place, dans un contexte démocratique, une équipe gouvernementale consensuelle, crédible, légitime, suppose écoute, négociations, écoute, négociations, écoute, etc., tact, doigté, etc., bref, du savant dosage.
Mercredi 21 août, profitant d’un sommet réunissant à Luanda, capitale de l’Angola, les présidents ougandais Museveni, rwandais Paul Kagame, brazza-congolais Denis Sassou Nguesso à l’invitation des médiateurs angolais João Lourenço et lui-même, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, sommet voulant aplanir des mois de tensions entre Kampala et Kigali sur des accusations d’espionnage, d’ingérence, d’assassinat politique, de guerre médiatique, etc., le Chef de l’Etat a, lors de la conférence de presse de clôture, eu ces mots: «Si tout va bien, le Gouvernement sortira cette semaine. Il y a déjà des regroupements qui sont prêts avec leurs listes et il y en a d’autres qui n’ont pas encore fait entrer leurs listes auprès du Premier ministre mais je crois que c’est une question d’heures».

ACCORD FCC-CACH.
D’expliquer: «Le temps qui s’est écoulé, à peu près 7 mois, pour former le Gouvernement, n’est pas un temps que l’on peut considérer comme un temps qui a été gaspillé. C’est un temps qui a été mis à profit pour se connaître d’abord».
Puis: «Comme vous le savez, jusqu’avant les élections, le camp sortant est un camp avec qui on se regardait en antagonisme. Il fallait mettre de côté cet antagonisme et accepter de mettre nos énergies, nos intelligences et nos forces ensemble».
Puis: «Nous avons une même fibre idéologique, la social-démocratie. Il fallait discuter de tout ça. Il fallait aussi discuter du programme de gouvernement. Il y avait également les discussions autour de la composition du gouvernement».
Puis : «C’est une première expérience en RDC. C’est normal et je demande l’indulgence de la communauté nationale et internationale vis-à-vis de ce qui est apparu comme tergiversations. C’était une façon de se connaître, d’aller ensemble, en toute confiance, en partenariat dans ce défi qui sera énorme».
Secrétaire permanent du PPRD, le parti de l’ex-président Kabila membre du FCC, Emmanuel Ramazani Shadari aurait prononcé, le 20 août lors d’une conférence de presse à Kinshasa, les mêmes mots: «On est des politiques (...). Il n’y a pas de conflit entre les cadres du FCC et ceux du CACH. J’étais parmi les négociateurs. Nous avons travaillé pendant cinq mois. Il y avait des réunions presque chaque jour. (…). Ni FCC ni CACH n’a fait que le gouvernement sorte avec retard. C’est pour bientôt. C’était contraignant. Ce n’était pas facile d’arriver aux résultats que nous vous avons présentés».
Ce que le Coordonnateur du FCC, Néhémie Mwilanya Wilondja renchérit: «Si cela a pris du temps, c’est la preuve que nous voulions nous éprouver nous-mêmes pour savoir si nous étions si engagés que ça pour aller plus loin. Arriver à mettre toutes les institutions ensemble, c’est quand-même un grand défi relevé. Il ne reste qu’à les faire fonctionner. Et le faire rationnellement et à atteindre les objectifs».
Mettant en avant l’idéologie. «Pour nous, la première fondation et la plus solide demeure la proximité idéologique. Il reste à savoir si nous nous sommes trompés ou pas. Je pense que jusqu’à preuve du contraire, nous nous définissons comme même bord idéologique de la gauche».
Puis, le programme commun de gouvernement.
«La deuxième dimension, c’est le programme commun. Il ne s’agit pas ici des gens qui s’apprécient et qui décident de se mettre ensemble. Non! Il s’agit des gens qui lèvent l’option de mettre leurs forces ensemble pour travailler à résoudre les problèmes fondamentaux du pays, à améliorer les conditions de vie de nos populations».
En l’espèce, l’article 78 de la Constitution est explicite: «Le Président de la République nomme le Premier ministre au sein de la majorité parlementaire après consultation de celle-ci (...). Si une telle majorité n’existe pas, le Président de la République confie une mission d’information à une personnalité en vue d’identifier une coalition».
Mais plutôt qu’une mission d’information, c’est un accord entre la plateforme présidentielle CACH, Cap pour le Changement et le Front commun pour le Congo, FCC de l’ancien Président Joseph Kabila Kabange, qui fut privilégié.
Réunies du 2 au 4 mars 2019 à Kingakati, la ferme de Joseph Kabila Kabange dans la banlieue est de Kinshasa, des représentants des deux plate-formes s’accordent le 6 mars dans la Capitale, sur un communiqué conjoint FCC-CACH mettant en place une coalition de gouvernement.Dans ce texte signé côté CACH par Jean-Marc Kabund-A-Kabund, président a.i. de l’UDPS et côté FCC par Néhémie Mwilanya Wilondja, son coordonnateur, CACH et FCC entérinent le fait que le FCC détenait la majorité absolue à la Chambre basse du Parlement et demandent à Joseph Kabila Kabange au titre d’autorité morale de sa plateforme de désigner une personnalité que le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo nommerait comme formateur du Gouvernement.
«Soucieux de préserver, dans l’intérêt supérieur de la Nation, les acquis de l’historique passation pacifique du pouvoir qui a eu lieu le 24 janvier 2019, de conforter le climat ambiant de paix ainsi que la stabilité du pays, d’assurer la bonne gouvernance et le bien-être du peuple et, à cette fin, de faciliter la mise en place rapide d’un Gouvernement de plein exercice reflétant la volonté du souverain primaire, telle qu’elle ressort des résultats des élections présidentielle et législatives du 30 décembre dernier et disposant de la légitimité nécessaire pour notamment faire face aux urgences du moment, le Front Commun pour le Congo, FCC en sigle, et le Cap pour le Changement, CACH en sigle, ont entrepris des concertations à l’effet de cerner la problématique de la détermination de la Majorité Parlementaire».

VIEUX ROUTIER.
Puis: «Après des échanges et débats fructueux, qui se sont déroulés du 4 au 6 mars courant, il se dégage que le Front Commun pour le Congo détient, de majorité documentée, la majorité absolue à l’Assemblée Nationale au sens de l’article 78 alinéa 1er de la Constitution. De ce fait, les deux plateformes politiques recommandent à l’Autorité morale du FCC, Président de la République Honoraire, d’accomplir les devoirs de sa charge permettant au Chef de l’Etat de procéder à la désignation du Formateur du Gouvernement. A Son Excellence Monsieur le Président de la République de nommer diligemment ledit Formateur du Gouvernement. Les deux plateformes politiques affirment, par ailleurs, leur volonté commune de gouverner ensemble dans le cadre d’une coalition gouvernementale».
Il faut néanmoins attendre le 20 mai 2019, soit près d’un mois encore, pour que le pays connaisse le nom de celui qui allait conduire le premier Gouvernement de l’ère Tshisekedi Tshilombo. C’est Ilunga Ilunkamba, Directeur général de la SNCC, la Société nationale des chemins de fer, basée au Katanga, à l’heure de sa nomination.
Devant la presse au sortir de l’audience à la Cité de l’Union Africaine, le nouveau Premier ministre remercie le Chef de l’État mais aussi son prédécesseur «qui m’a proposé comme Premier ministre en m’assurant de sa confiance». «Je considère ma nomination comme une lourde responsabilité en ce moment crucial de l’Histoire de notre pays», ajoute-t-il.
Âgé de 72 ans, ancien du très réputé Collège Saint-Grégoire-le-Grand de Lubumbashi d’où est sortie l’élite katangaise, ce docteur en Economie de l’Université de Kinshasa (thèse sur la commercialisation des matières premières), professeur à l’Université de Kinshasa, est un vieux routier de la politique congolaise. Il débute sa carrière sous Mobutu en 1970. Il est directeur de cabinet du ministre du Portefeuille, puis Vice-ministre d’abord à l’Économie, ensuite au Portefeuille et au Plan deux fois.
En 1986, il entre au Bureau du Président Mobutu comme conseiller principal en matière économique et financière avant de regagner le gouvernement comme ministre du Plan en 1990, puis, une année plus tard, des Finances.
Sous l’actuelle présidente de l’Assemblée nationale Jeannine Mabunda Lieko alors ministre du Portefeuille, il fut chargé, en 2003 et 2014, avec le concours de la Banque Mondiale, au titre de secrétaire exécutif, du Comité de pilotage de la réforme des entreprises du portefeuille de l’État, COPIREP en sigle.

LE GRAND ORAL.
C’est dire s’il a la maîtrise des affaires de l’Etat...
Avant sa nomination, plusieurs noms ont circulé sur les réseaux sociaux voire dans les médias classiques, qui auraient été retoqués ne répondant pas au portrait-robot présenté par le Chef de l’Etat et à l’idée qu’il se faisait de son Premier ministre. Des sources bien informées font aussi état du refus de l’autorité morale du FCC d’avaliser des propositions de noms qui auraient pu lui être faites par son propre camp.
Restait à constituer une équipe gouvernementale. Plusieurs autres rencontres de conciliation ont eu lieu, sur de nombreux formats, parfois en tête-à-tête Tshisekedi-Kabila, à de nombreux endroits, à en croire les réseaux sociaux, plus souvent à la résidence présidentielle des années Mobutu réhabilitée, à la N’Sele et, à la Cité de l’Union Africaine où réside le Chef de l’Etat et où la plus ultime aura été tenue dimanche 25 août, qui ont permis de faire reculer les frontières de la méfiance voire de la défiance.
L’équipe gouvernementale Ilunga étant désormais nommée, il reste au Premier ministre de se présenter devant la Chambre basse du Parlement pour son grand oral et solliciter la confiance avant sa prise des fonctions. «Avant d’entrer en fonction, le Premier ministre présente à l’Assemblée nationale le programme du Gouvernement. Lorsque le programme est approuvé à la majorité absolue des membres qui composent l’Assemblée nationale, celle-ci investit le Gouvernement» (art. 90 de la Constitution, al. 4 et 5).
Exercice, semble-t-il, de pure forme, la coalition FCC-CACH qui dispose d’une large majorité à l’Assemblée nationale, a en effet rédigé elle-même ce programme de gouvernement. Cependant, un exercice qui engage strictement le Chef du gouvernement et chacun de ses ministres...
Aux termes de l’article 91 de la Constitution, si «le Gouvernement définit, en concertation avec le Président de la République, la politique de la nation», il est seul à en assumer la responsabilité - devant le Parlement et le pouvoir judiciaire - dès lors que «le Gouvernement conduit la politique de la nation».
T. MATOTU.

Le Gouvernement Ilunga I

Sylvestre Ilunga Ilunkamba a vanté lundi 26 août aux environs de 5 heures du matin les portefeuilles attribués aux ministres femmes de son gouvernement. «Les hommes ont eu 83% des postes tandis que les femmes ont eu 17%. Ce pourcentage est encore faible, mais il faut le pondérer par l’importance des portefeuilles qui ont été attribués aux ministres femmes. De cette matière, il y a eu une grande innovation. Ainsi, nous avons une dame vice-Premier ministre et ministre du Plan, une dame ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, une dame ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, travail et prévoyance sociale, ainsi qu’une dame ministre d’Etat, ministre de Genre, famille et enfant», a expliqué Sylvestre Ilunga.
L’autre grande innovation de son gouvernement concerne les personnes qui font leur première entrée dans un gouvernement, soit 77%. Ceux qui ont déjà exercé les fonctions ministères dans le passé représentent 23%.
L’équipe gouvernementale est composée de 66 membres (non plus 65 comme annoncé auparavant). C’est en raison du poste de ministre délégué chargé des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables qui a été ajouté.
Cette équipe comprend 5 vice-Premiers ministres, 10 ministres d’Etat, 31 ministres, 3 ministres délégués et 17 vice-ministres.
Ci-après:

Vice-Premier ministres:
Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières:
Monsieur Gilbert Kankonde Malamba
Vice-Premier ministre, ministre de la Justice et Garde des sceaux:
Monsieur Célestin Tunda Ya Kasende
Vice-Premier ministre, ministre du Budget: Monsieur Jean-Baudouin Mayo Mambeke
Vice-Premier ministre, ministre du Plan:
Madame Elysée Munembwe Tamukumwe
Vice-Premier ministre, ministre des Infrastructures et Travaux publics: Monsieur Willy Ngoopos Sunzhel

Ministres d’Etat et ministres:
Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères: Madame Marie Ntumba Nzeza
Ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, intégration régionale et francophonie: Monsieur Pépin Guillaume Manjolo Buakila
Ministre d’Etat, Ministre des Hydrocarbures: Monsieur Rubens Mikindo Muhima
Ministre d’Etat, Ministre de la Décentralisation et des Réformes institutionnelles:
Monsieur Azarias Rubewa Manywa
Ministre d’Etat, ministre des Ressources hydroliques et de l’Electricité: Monsieur Eustache Muhanzi Mubembe
Ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale:
Madame Nene Nkulu Ilunga
Ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement primaire, Secondaire et Technique:
Monsieur Willy Bakonga Wilima
Ministre d’Etat, ministre du Genre, Famille et Enfant:
Madame Béatrice Lomeya Atilite
Ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat:
Pius Muabilu Mbayu Mukala
Ministre d’Etat, ministre de la Communication et Médias:
David Jolino Diwampovesa Makelele ma-muzingi.

Ministres:
Ministre de la Défense nationale et anciens combattants:
Monsieur Aimé Ngoy Mukena
Ministre de Fonction publique:
Madame Yollande Ebongo Bosongo
Ministre des Finances: José Sele Yalaghuli
Ministre de l’Economie nationale:
Acacia Bandubola Mbongo
Ministre du Portefeuille: Monsieur Clément Kuete Nymi Bemuna
Ministre du Commerce Extérieur:
Monsieur Jean-Lucien Bussa Tongba
Ministre de Mines:
Monsieur Willy Kitobo Samsoni
Ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication:
Monsieur Augustin Kibassa Maliba
Ministre de la Santé: Monsieur André Eteni Longondo
Ministre des Droits humains:
Monsieur André Lite Asebea
Ministre des Relations avec le Parlement:
Déo Gracias Nkusu Kunzi Bikawa
Ministre de l’Environnement et développement durable:
Monsieur Claude Nyamugabo Bazibuhe
Ministre de Transports et Voies de communication: Monsieur Didier Mazengu Mukanzu
Ministre de l’Agriculture: Monsieur Jean Joseph Kasonga Mukuta
Ministre de la Pêche et Elevage:
Monsieur Jonathan Bialosuka Wata
Ministre du Développement rural:
Monsieur Guy Mikulu Pombo
Ministre des Affaires sociales:
Madame Rose Boyata Monkaju
Ministre des Actions humanitaires et Solidarité nationale:
Monsieur Steve Mbikayi Mabuluki
Ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire:
Monsieur Thomas Luhaka Losendjola
Ministre de la Recherche scientifique et Innovations technologiques: Monsieur José Mpanda Kabangu
Ministre des Affaires foncières:
Monsieur Aimé Sakombi Molendo
Ministre de l’Industrie: Monsieur Julien Paluku
Ministre de la Formation professionnelle, Arts et métiers:
Monsieur John Ntumba Panumpakole
Ministre de l’Aménagement du territoire:
Monsieur Agéé Aje Matembo Toto
Ministre des Classes moyens, Petites et moyennes entreprises, artisanat:
Monsieur Justin Kalumba Mwana Ngongo
Ministre de la Jeunesse et initiation à la Nouvelle citoyenneté:
Monsieur Erastone Kambale Tsongo
Ministre des Sports et Loisirs:
Monsieur Marcel Amos Mbayo Kitenge
Ministre du Tourisme: Docteur Yves Bonkulu Zola
Ministre de la Culture et des Arts:
Monsieur Jean-Marie Lukundji Kikuni
Ministre près le Président de la République:
Monsieur André Kabanda Kana
Ministre près le Premier ministre:
Madame Jacqueline Penge Sanganyoi

Ministres délégués:
Ministre délégué au près du ministre de la Défense nationale et anciens combattants, chargé des anciens combattants:
Monsieur Sylvain Mutombo Kabinga
Ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, chargé des affaires coutumières: Monsieur Eyrolles Michel Mvunzi Meya
Ministre délégué auprès du ministre des affaires sociales, chargé des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables:
Madame Irène Esambo Diat

Vice-ministres:
Vice-ministre de la Justice:
Monsieur Bernard Takayishe Ngumbi
Vice-ministre de l’Intérieur:
Monsieur Innocent Bokele Walaka
Vice-ministre du Plan: Monsieur Freddy Kita Bukusu
Vice-ministre de Budget: Monsieur Félix Momat Kitenge
Vice-ministre des Affaires étrangères et des congolais de l’étranger:
Monsieur Raymond Tchedya Patay
Vice-ministre de la Coopération internationale et régionale:
Monsieur Valéry Mukasa Muanabute
Vice-ministre des Hydrocarbures:
Monsieur Moussa Mondo
Vice-ministre des ressources hydrauliques et électricité:
Monsieur Papy Pungu Lwamba
Vice-ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique:
Monsieur Didier Budimbu Ntubuanga
Vice-ministre près le ministre des finances: Monsieur Junior Mata M’Elanga
Vice-ministre de l’économie nationale:
Monsieur Didier Lutundula Okito
Vice-ministre des Mines: Madame Alpha Dénise Lupetu Tshilumbayi
Vice-ministre de la Santé: Monsieur Albert Mpeti Biyombo
Vice-ministre de l’Environnement: Madame Jeanne Ilunga Zaina
Vice-ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire:
Madame Liliane Banga Lwaboshi
Vice-ministre des Transports et Voies de communication:
Monsieur Jacques Yuma Kipuya
Vice-M formation professionnelle, arts et métiers:
Monsieur Germain Kambinga Katomba.


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