Fatshi reconnaît ses équipes de campagne du Grand Bandundu
  • ven, 22/02/2019 - 11:35

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Ils étaient venus de partout. Des trois provinces issues de l’ex-Bandundu mais aussi de plusieurs communes de Kinshasa. En voiture mais aussi par bus voire... à pied. Tous voulaient serrer la main de leur nouveau Président de la République.
Un dîner avait été organisé à la Cité de l’Union Africaine à l’occasion de l’accueil des équipes de campagne CACH-Grand Bandundu. Si le début tardif de la manifestation n’a pas permis une photo de famille, qui aurait été l’occasion pour chacun de serrer la main du Chef de l’Etat, les originaires du Grand Bandundu ont, au moins, partagé un repas avec Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et entendu son adresse intervenue après celle du Directeur de Campagne de Fatshi (Candidat n°20) pour le Grand Bandundu, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba.

DISCOURS TRES FORT.
Un discours présidentiel très fort.
Petit florilège.
«On a voulu diviser le Congo, déchirer le Congo, mais je compte sur vous pour que vous ne tombiez pas dans ce piège. Le Président que vous avez choisi et, peut-être même, pour certains d’entre vous, que vous n’avez pas choisi, va œuvrer pour tous les Congolais dans leur diversité».
Puis d’inviter ses hôtes à cultiver l’amour et à se départir des velléités tribalo-ethniques qui ne font pas avancer le pays.
«Le Congo auquel je rêve, c’est le Congo qui m’a été légué par mon mentor, celui qui m’a appris toutes choses en politique, celui qui m’a donné l’amour pour ce Congo, j’ai cité Étienne Tshisekedi wa Mulumba. Ce que j’attends de vous, c’est ce qu’il m’a donc appris, c’est-à-dire, aimer le Congo et aimer le Congolais quelles que soient ses origines, sa situation sociale et son niveau intellectuel. On m’a appris à aimer mon prochain», insiste-t-il. Durant son mandat, il cherchera à faire de son mieux pour atténuer les souffrances de la population congolaise, quitte à baliser la voie pour ses successeurs au nom de la continuité.
«Je sais qu’en cinq ans de mandat, je ne pourrai peut-être pas amener le bonheur dans tous les foyers, mais je vous promets une chose, c’est que je vais au moins contribuer à tracer la voie que mes successeurs viendront aussi enchaîner jusqu’au moment où le Congo sera véritablement un havre de paix et de bonheur».

DE TOUS LES CONGOLAIS.
A la suite de ses équipes de campagne Grand Bandundu qui le pressent de commencer les visites en provinces par le Grand Bandundu, il répond: «Je commencerai ma tournée dans les provinces par le Grand Bandundu, mais évidemment je n’y mettrai pas mes pieds tant que je n’apporterai si pas toutes les solutions, en tout cas, une part de solutions».
«Je suis et je serai pendant tout mon mandat le Président de tous les Congolais. Et peut-être que dans mes choix, je serai plus le Président des Congolais qui ne m’ont pas élu et que pour ceux qui ont voté pour moi».
Puis, «mes hommages à un compagnon de lutte qui a eu le flair de renard, un compagnon qui est très connu surtout pour sa verve oratoire, un compagnon qui n’a pas hésité un seul instant à choisir entre le cœur et la raison au prix de nombreuses menaces et de bien d’autres médisances. Il est resté de marbre. Convaincu de ce qu’il faisait comme choix, il a avancé la tête haute et il a prouvé aujourd’hui qu’il a eu raison de faire ce choix. Je rends hommage au professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba».
Rappel.
Accueilli le 3 décembre 2018 au QG de l’UDPS à Limete, présenté devant une foule de militants de l’UDPS et de l’UNC, Tryphon Kin-kiey Mulumba avait déclaré: «Oui, je viens de la Majorité présidentielle. Oui, beaucoup d’entre nous viennent de la Majorité présidentielle. Mais, il s’agit de sauver ce pays. Oui, partout où j’ai été au niveau de la MP, dans le cadre le plus solennel, dans la plus grande solennité, j’ai présenté et défendu le fait que le président Félix Tshisekedi puisse être le choix, si on voulait sauver ce pays. Je l’ai dit devant toutes les autorités à commencer par la première autorité de ce pays. J’ai utilisé l’expression suivante, opposez à la leur: si on a une prise du siècle à opérer pour sauver ce pays, c’est Félix Antoine Tshisekedi».
ALUNGA MBUWA.


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