Atundu, l’apprenti politicien mais tortionnaire de premier ordre, n’a plus le temps de s’occuper de l’électricité du Congo
  • mar, 15/12/2020 - 22:43

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1511|MARDI 15 DECEMBRE 2020.

Texte revu, corrigé, complété, actualisé.

Il passe désormais pour un donneur universel de leçons. Coup de gueule ! Avec son parler décousu approximatif et monologue, sa voix éteinte, l’impitoyable tortionnaire des années Mobutu, M. André-Alain Atundu Liongo, le grand flic du CND des années sombres à la base de nombre de scandales financiers, d’extorsions des biens et d’arrestations arbitraires, nommé PCA début novembre 2020 de la Snél qu’il a rendue plus moribonde que jamais, trouve-t-il le temps de s’occuper de l’électricité du Congo et des Congolais?

DES «CONVICTIONS KABILISTES» TROP TARDIVES.
L’ancien - et toujours? - porte-parole de l’ex-majorité présidentielle aux allocutions kilométriques et incompréhensibles connues sans que nul ne sache le message subliminal qu’il passe - qui n’avait jamais été membre du Bureau politique de l’ex-MP, ni n’avait jamais pris la parole aucune fois à aucune réunion de l’ex-MP - n’en joue pas moins les prolongations même si, toujours battu à toutes les élections nationales et locales, il ne se retrouve nulle part dans les structures de la nouvelle méga-structure de la Kabilie, le Front Commun pour le Congo, ni n’est associé à ces rencontres messes noires du site de Kingakati.

Sent-il comme tous le vent de changement souffler très fort annonçant la fin inéluctable de son mandat, suivie des missions d’audit, celui qui fut un temps porte-parole du candidat anti-Kabila patenté à la Présidentielle de 2011 - l’ex-gouverneur de la Banque Centrale Pierre Pay-Pay wa Syakassighe dont le seul attrait fut, pour Atundu désargenté, son compte en banque pour un homme dont nul ne sait l’origine - Equateur? Province Orientale ?

D’où absence d’identification et de reconnaissance - n’en vante pas moins ses «convictions politiques» sans parvenir à expliquer sa venue tardive à la Kabilie, lui qui fut ramassé dans la rue par l’ex-gouverneur de la Banque Centrale du Congo, à l’époque Banque du Zaïre.

Oublie-t-il son rôle dans les tragiques événements du campus de Lubumbashi ou dans les relations avec le Rwanda du temps où il fut l’éphémère ambassadeur de Mobutu à Kigali ?

Il faut pourtant qu’il continue d’exister. Comment? Voyant avec raison le poste de PCA à la Snél lui échapper, qu’il confond avec la gestion directe de l’entreprise publique, ce qui le ferait retourner à nouveau à la paille comme il l’a été des années durant avant de chercher à succéder à feu Sébastien Luzanga Shamandevu, passé lui, par une école de métier, mais sacrifié par un soit-disant des siens, il renoue avec son mentor, un ancien dirigeant de l’ex-MP, parachuté dans une circonscription de l’ex-Bandundu, candidat échoué au dauphinat, amateur des guerres contre le Palu, et contre tous dans la province, rêvant d’un miracle incertain : se payer à vil prix la province de Cléophace Kamitatu...

S’il ne trouve plus d’espace public où parler, qu’importe !
André-Alain Atundu Liongo trop connu par l’un de ses mentors Honoré Ngbanda Nzambo-ku-Atumba d’APARECO qui ne dit pas toujours que des balivernes, ne peut, politiquement, être utile à personne.
Désormais, il croître ses réunions de presse sans saveur dans la cour de sa maison dans le quartier Ma Campagne.
S’il lui manque du contenu - les éléments de langage made in Kingakati où il ne pense plus jamais se rendre un jour - il en inventera sans nul doute!

Il suffit de faire comme si Joseph Kabila Kabange était toujours Président de la République et distributeur de quelques maroquins. Il est vrai que ses sorties médiatiques qui n’ont jamais créé d’événement ne sont jamais suivies par les Congolais même ceux des FCC. Les journalistes se lamentent à aller perdre leur temps sauf à espérer se faire remettre un petit coupage reçu du mentor.

Les temps sont durs, trop durs, avouons-le. Certes. La caisse d’une Snél en fin de vie ne peut encore servir. Quand un homme se noie, il peut s’accrocher à un crocodile à l’idée qu’il a trouvé une planche de sauvetage...
Au moins, lui, on ne lui reconnaîtra pas d’avoir réussi l’exploit de quitter la fille d’autrui pour se rapprocher des mamans Benz en route pour s’assurer une place à la grande mangeoire tout en se martyrisant corporellement et psychologiquement quand d’autres - et non des moindres, semble-t-il - optent pour le béret rouge et la danse rampante, celle du boa...

Reste que pour en avoir envoyé tant d’ex-Zaïrois au peloton d’exécution, aucune Mémoire ne saura jamais oublier même s’il n’y a qu’au Congo qu’on oublie. Est-ce si sûr (encore) sous le Régime du Fils du Sphinx? Quand je vois Stockholm (Capital of Sweden) qui rédige un texte sur Zaida Catalán et Kamwina Nsapu, on peut déjà se mettre à frémir... En attendant les G’IS pour leur Michael Sharp.


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