LE SOFT NUMERIQUE.
Kombo veut tenter sa chance
  • sam, 07/04/2012 - 20:57

LE SOFT INTERNATIONAL N° 1160 DATÉ 6 AVRIL 2012
Il affiche 75 saisons sèches et Timothée Kombo Nkisi né à Diembi le 26 juin 1936, district de Lukaya, territoire de Madimba, province du Bas Congo, a toujours des luttes à mener. Ce détenteur de deux licences de l’Université de Louvain en Sciences politiques et en Organisation du travail, chef des travaux de l’Université Pédagogique Nationale, porteur d’un DEA (diplôme d’études approfondies) en sociologie générale, n’entend pas se priver d’une aussi belle bagarre que celle du perchoir qu’il veut livrer.

Dès son discours du 16 février alors qu’il prenait ses fonctions à la tête du Bureau provisoire en prenant le marteau, il avait regretté qu’il ne puisse être qu’un «président provisoire». Il affichait ses prétentions...
S’il ne sait ce que lui réserve le Seigneur, il aurait déjà visé, avec le soutien de ses collègues Députés du Bas Congo conduits par l’Hon. Jacques Nsitu Mbadu, l’une des deux vice-présidences du bureau. Sans doute la deuxième vice-présidence en charge du contrôle parlementaire, relations avec la Cour des comptes et gestion des dossiers sociaux des Députés dont la fameuse SESOPA, la Sécurité sociale des Parlementaires.
Le président Kombo reste en effet un homme réaliste. Le travail du bureau est un travail harassant.
Plutôt que d’être au-devant de la scène, grillé par les projecteurs, l’homme qui a déjà été deux fois Député sous Mobutu (Commissaire du peuple de son territoire de Madimba, 1970-1975 et 1975- 1977) souhaite prudemment rester dans l’ombre tout en assurant sa visibilité politique. C’est lui en effet qui avait lancé un message subliminal dans son discours de prise de fonction en rappelant une disposition de la Constitution, à savoir, «le mandat de député est non impératif».
Puis: «Les Congolaises et Congolais qui nous ont élus attendent de nous le changement dans notre manière de servir l’Etat. La légèreté, la complaisance et la compromission doivent être bannies».
«Mandat non impératif», cela signifie que même élu sur les listes de l’Udps, un Député est d’abord Député et doit se considérer comme tel. Stricto sensu, il ne doit en théorie rien à son parti de départ, ni à sa circonscription. Même pas en théorie le vote hormis «la discipline librement consentie».
Or, précisément, par plusieurs fois ces derniers temps, Etienne Tshisekedi a fait savoir par différents organes de son parti que les Députés élus Udps qui ont accepté de siéger au «soit-disant forum» nommé Assemblée nationale se sont auto-exclus... L’un de ses conseillers Valentin Mubake l’a encore répété récemment... sans que Etienne Tshisekedi ne l’ait désavoué. Membre de l’Udps depuis 1990, secrétaire chargé des finances de ce parti et membre du comité national de l’Udps et chef de mission pour la province du Bas-Congo, Kombo a déjà été radié de ce parti depuis le 16 février.
Les Députés Udps qui siègent à la Chambre basse ont donc cessé d’être membres de l’Udps. Chacun ayant recouvré sa liberté, ils sont désormais d’office des non-inscrits. Voilà qui donne sa force et sa légitimité au président du bureau provisoire de poursuivre son... «combat». Selon des informations du Soft International, le S-g de l’Udps (exclu) Rémy Massamba siégeant à la Chambre basse aurait assuré Kombo de son appui.
LEGENDE :
Timothée Kombo Nkisi, 76 ans, ex-Udps, Opp/Non Inscrit. LE SOFT NUMERIQUE.

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