A Paris, l’activiste «journaliste » Freddy Mulongo fait valoir son statut de SDF, émeut le juge d’appel
  • mer, 13/12/2017 - 06:36

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Pour avoir créé Kabila Désir, Tryphon Kin-kiey Mulumba est la cible favorite des anti-Kabila et assume.

Katangais et MulubaKat, on aurait pu imaginer que cet activiste «journaliste» pouvait rechercher la vérité dans ses écrits quelconques quand il s’en prend à Kabila! Rien de tel pour Freddy Mulongo, frère de Huit Molongo Bampeta, professeur et ancien DirCab du richissime ex-gouverneur du Katanga Moïse Katumbi Chapwe, détenu dans une geôle congolaise surpris avec un revolver. De ce fait, le frère nourrit une haine à l’endroit de ceux en pointe à la MP dans le combat pro-Kabila. Pour avoir créé Kabila Désir, Tryphon Kin-kiey Mulumba est sa cible favorite. Poursuivi, l’homme vient d’échapper en appel du fait d’être... un SDF arrivé au tribunal avec femme et enfants réfugiés en France du fait... du régime de la ... «Kabilie»! De quoi émouvoir un juge français apitoyé, vaincu par telle «horreur» africaine!
A Kinshasa comme dans les grandes villes africaines, être un Sans Domicile Fixe (SDF) ne charrie pas que des désagréments. Surtout en matière de justice. Car l’adresse domiciliaire est un élément incontournable. La convocation, l’assignation l’exploit… se dépose au domicile du concerné. Seulement au domicile. Nulle part ailleurs. A 8.000 kms de la capitale r-dcongolaise, un compatriote vivant à Paris vient de se soustraire - en appel- des mailles de la justice pour une affaire d’adresse.L’affaire Freddy Mulongo-Tryphon Kin-kiey Mulumba vient de connaître un épilogue judiciaire où la forme a éclipsé le fond. Et quel fond? Diffamation manifeste à l’endroit du sociétaire de la Majorité Présidentielle et, par ailleurs, Fondateur du Soft de Finance - depuis Le Soft International. Et ce, via des écrits de «presse» sur le site et le blog de Freddy Mulongo. Les faits remontent aux mois d’octobre et novembre 2015. Freddy Mulongo publie une série d’articles diffamatoires - jusqu’au sens déontologique - à l’encontre de Tryphon Kin-kiey Mulumba. Ce dernier porte l’affaire devant la justice française. En l’occurrence, la XVIIème Chambre du Tribunal de grande instance de Paris. Verdict du TGI de Paris rendu le 6 juillet 2016: condamnation de Freddy Mulongo pour cinq passages diffamatoires. Le condamné, sommé notamment de verser 1 euro symbolique au titre de dommages-intérêts et de publier sur la page d’accueil de son site les termes de sa condamnation. Refus de l’intéressé d’exécuter le jugement qu’il attaque au second degré.
Et là, patatras! ou divine surprise! C’est selon le camp.
Dans son jugement du 29 novembre 2017, la Cour d’appel de Paris fait droit à une exception de nullité en rapport avec l’adresse à laquelle l’exploit du huissier de justice avait été déposé à l’assigné. Pour la Cour, cette adresse n’était pas la bonne. C’est loin d’être l’avis du huissier de justice... Mais, même le moins doué d’étudiants de première année en Droit récite le sacro-saint principe selon lequel la forme prime sur le fond. Mais, exégèse de tout connaisseur des réalités Outre-Méditerranée: le changement de domiciles si fréquent est un sacré antidote au poids de charges inhérentes à l’occupation d’un appartement. Serait-on dans ce cas de figure? Peut-être que poser la question, ce serait y répondre. Toujours est-il que lésé, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba regrette cette décision qui repose uniquement sur la forme. Mais en homme civilisé et citoyen du monde, cet élu et réélu de Masimanimba respecte la sentence comme étant celle de la justice française.
JN.
Forum des AS,
Jeudi 7 déc. 2017
Kinshasa.

COMMUNIQUE DE PRESSE.
Les 30 et 31 octobre et les 7 et 8 novembre 2015, Monsieur Freddy MULONGO a publié sur son site internet personnel et sur ce blog trois articles suivants concernant Monsieur Tryphon KIN-KIEY MULUMBA et intitulés «Masimanimba désir»: Kin-kiey Mulumba «Debré Mpoko» renégat de la démocratie s’est carapaté en injures faciles sous pseudo; «RDC: «Moyibicrate et ventriote», Kin-kiey Mulumba «Debré Mpoko» levez-vous? « et «J’accuse Kin-kiey Mulumba alias «Debré Mpoko»!
En réaction à ces articles attentatoires à son honneur et à sa considération, Monsieur Tryphon KIN-KIEY MULUMBA avait assigné Monsieur Freddy MULONGO en diffamation devant la 17ème chambre du Tribunal de grande instance de Paris. Par jugement en date du 6 juillet 2016, le Tribunal de Grande Instance de Paris avait rejeté les exceptions de nullité soulevées par la défense de Monsieur Freddy MULONGO et condamné ce dernier pour cinq passages diffamatoires contenus dans ces articles caractérisant le délit de diffamation publique envers particulier, en l’espèce Monsieur Tryphon KIN-KIEY MULUMBA.
Aux termes de ce jugement Monsieur Freddy MULONGO avait été condamné à verser à Monsieur Tryphon KIN-KIEY MULUMBA la somme de 1 euro à titre de dommages-intérêts outre celle de 1.000 euros sur le fondement de l’article 700 du Code de procédure civile et surtout à publier sur la page d’accueil de son site internet un communiqué judiciaire faisant état de cette condamnation. Monsieur Freddy MULONGO n’a jamais exécuté cette décision mais a interjeté appel de ce jugement. Une nouvelle audience s’est donc tenue le 27 septembre 2017 devant la Cour d’appel de Paris. Par un arrêt en date du 29 novembre 2017, la Cour d’appel de Paris a choisi de suivre un raisonnement inverse à celui du Tribunal en première instance et de ne pas se prononcer sur le fond du dossier et sur le caractère attentatoire à l’honneur et à la considération des propos publiés par Monsieur Freddy MULONGO. Au contraire, la Cour d’appel de Paris a fait droit à une exception de nullité portant sur l’adresse à laquelle Monsieur Freddy MULONGO avait été assigné à comparaître et, estimant que cette adresse n’était plus la bonne, la Cour d’appel de Paris a purement et simplement annulé l’assignation. Monsieur Tryphon KIN-KIEY MULUMBA, qui s’estime toujours diffamé par Monsieur Freddy MULONGO, regrette cette décision portant uniquement sur des aspects procéduraux du dossier et non sur le fond mais la respecte comme étant celle de la justice française.
MAXIME MEFFRE.
Avocat à la Cour
2 rue du Roule
75001 Paris.


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