Que cache CACH
  • lun, 15/04/2019 - 04:06

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Un mutisme qui inquiète à CACH.
Où est passé CACH? Pourquoi ne s’exprime-t-il pas ou ne s’exprime-t-il pas de façon ordonnée mieux, coordonnée? Était-ce une construction virtuelle mieux, un château des cartes? Lui qui compte à sa tête ceux qu’un homme, polito logue, connaisseur de la classe politique congolaise, appelait quand la campagne battait son plein - in tempores non suspecto - et quand ça grondait de partout, des «bêtes de scène». L’un, animal politique s’il en est, Vital Kamerhe Lwa-Kanyinginyi Nkingi, économiste issu de l’Est où il vient d’engranger à lui seul plus de votes que quiconque dans ce pays de Bukavu indiscutablement le sien où il est né un 4 mars 1959. L’autre, animal politique aussi. Fils du Centre et de l’Ouest, Kinshasa pour sa colonie, dont le nom notoirement sonne comme sorti de la cuisse de Jupiter, celle de son père Etienne Tshisekedi wa Mulumba et, du coup, fait l’unanimité, draine des foules, longs fleuves noirs d’hommes, femmes, jeunes au point de constituer à lui seul l’Etat dans l’Etat, comme le fut le père ... Il s’agit de Fatshi, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Quand son alter ego dans la fameuse coalition de gestion des institutions d’après scrutins, à savoir, le FCC, Front commun pour le Congo, monte en flèche dans ses prises de position, on attend une réaction au moins à la mesure de l’impéritie, venant de CACH, Cap pour le changement, cette plateforme politique lancée à Nairobi, au Kenya, un 23 novembre 2018, après la débâcle de Genève survenue dès le lendemain de la signature de l’hypnotisant accord du 11 novembre - «l’accord de l’erreur concocté par la Fondation Kofi Annan» - décrié dès le soir même 11 novembre par Fatshi, dès le lendemain 12 novembre par VK, plateforme renforcée le 3 décembre dans la Capitale Kinshasa par l’adhésion publique de ténors de l’Ouest.

QUESTIONS QUI FONT MAL.
Pourquoi cette réaction ne vient-elle pas? Après par exemple le communiqué du 8 avril brocardant des propos du Chef de l’État tenus à l’issue de sa visite à Washington du 3 au 7 avril, et qui ressemble même s’il ne le dit pas expressis verbis, à une mise en garde en règle, en clair, un coup de semonce donné avant l’ouverture des feux, le Congo et le monde attendaient une réplique d’au moins de même niveau, estampillée CACH, avaient l’oreille et l’œil rivés sur les/aux médias.
Pourquoi celle-ci n’est jamais venue tôt ou tard quand des jeunes de la ligue de l’UDPS, ayant saisi l’exacte mesure de la sortie médiatique, s’en émeuvent, qualifient le 12 avril, dans une déclaration politique musclée de deux pages, ce communiqué signé par près de vingt chefs de partis de l’ex-majorité, de «discourtois à l’endroit du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo» et, à leur tour, «mettent en garde les signataires de ce communiqué qui, en dix-huit ans de leur gestion à la tête du pays, n’ont semé que désolation et malheur», appellent, «en cas de récidive, la jeunesse de l’UDPS ensemble avec la jeunesse du Congo (à prendre) des dispositions qui s’imposent»?
Lorsque dans ce texte, le FCC critique «la teneur de certains propos militants tenus par le Chef de l’État à l’occasion de sa visite aux États-Unis sollicitant l’appui d’une puissance étrangère pour, selon lui, déboulonner le système dictatorial en RDC»; lorsque cette plateforme politique écrit que «ces affirmations surprenantes (ndlr, celles du Chef de l’Etat) remettent gravement en cause l’héritage démocratique ancré en RDC depuis 2006 et qui s’est traduit par la première alternance pacifique et civilisée du pouvoir à la magistrature suprême dont l’actuel Chef de l’État est bénéficiaire»; quand les pro-Kabila formulent des regrets quant à «l’approche tendancieuse visant à instrumentaliser les valeurs républicaines telles la lutte contre la corruption et autres antivaleurs, en tentant de s’approprier le monopole de leur promotion et de leur préservation, alors qu’elles sont partagées par le FCC, depuis l’avènement de la révolution du 17 mai 1997»; ou, last but not least, quand les FCC dénoncent la gestion dispendieuse et illégale des fonds publics à la présidence de la République; etc., etc., pourquoi diantre!
ce motus et bouche cousue de la part de CACH proche de l’étourdissement? En un mot ou en mille, où est passé CACH mieux, que cache CACH?
Un affaiblissement? Une infériorité intellectuelle? De la complaisance ou son pendant, de la connivence coupable? De l’aveulissement? Un éteignement? Une extinction politique?

CHAMPAGNE DE DIAMANTS.
On imagine les scènes de liesse dans des salons matelassés de FCC dans les quartiers cossus de la Gombe ou sur les hauteurs de la ville où le Champagne Goût de diamants coule à flots avec son logo en forme de S, étiquette en or blanc massif 18 carats incrusté d’un diamant blanc 19 carats, le tout fait entièrement à la main par des orfèvres du luxe...
Incroyable!
Ce retour sur scène grandeur nature - reflux, rebond - de ce qui paraissait s’être éteint, cet arrêt coup-de-poing de la... communauté judiciaire nationale - le Conseil Supérieur de la Magistrature - dans ce qui se passe dans le Sankuru!
Mais, sait-on jamais!, CACH serait-il adepte de la stratégie d’usure - à malin, malin et demi, perdre les batailles mais gagner la guerre, est pris qui croyait prendre, etc. - alors que le FCC mène, mieux, met KO CACH, à voir les coups de massue qu’il lui porte ou CACH n’est-il simplement pas clairement dépourvu de cerveau? Un vacuum conceptuel, idéologique. Mais tiens! Qui pourrait oser l’affirmer?
Voici, là, des questions qui taraudent ces dernières semaines surtout, à chaque soir de proclamation des résultats électoraux par la... Commission électorale nationale indépendante Nangaa.
Ce fut le 15 mars 2019 lors des Sénatoriales.
Une victoire écrasante (plus de 80 sénateurs voire plus... sur les 100 sièges à pourvoir) qui permet, du coup, au Parlement, avec la majorité absolue FCC à la Chambre basse, de poursuivre un jour le Président de la République, en l’occurrence le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo aux termes de l’article 166 de la Constitution de la République!
Selon la disposition de cet article, «la décision de poursuites (pour haute trahison, outrage au Parlement, atteinte à l’honneur ou à la probité, délits d’initié, infractions de droit commun, cas de mœurs, investissements immobiliers, etc., art. 164 et 165) ainsi que la mise en accusation du Président de la République est votée à la majorité des deux tiers des membres au Parlement composant le Congrès».
Or, cette majorité des deux tiers, le FCC à l’arrogance établie, peut se targuer, aux termes des élections Nangaa, de la disposer sans aucun doute et de l’activer.
Ce fut le cas déjà le 11 mars à l’issue de l’élection des bureaux des Assemblées provinciales (20 assemblées provinciales sur les 24 qui votaient ce jour-là).
Cela vient d’être le cas le 10 avril à l’élection des gouverneurs (16 des 22 postes de gouverneur de province). Et, depuis, les FCC en ont gagné d’autres, renforçant leurs positions...
À chaque uppercut, CACH s’affaisse, s’affale, renforçant chaque fois l’encerclement politique du Président de la République et si, réaction arrive, ce sont des individus qui s’osent s’en sentant outrés mais, il faut certainement l’avouer, à leurs risques et périls, ignorant tout des tenants et des aboutissants d’une aussi taciturnité publique!
Même les média - si média du pouvoir, média public désormais il y a, présentant, illustrant, défendant un certain bon sens général - on en entend rien! Ni en interne, ni en externe! Gravissime...
À l’ère de la technologie, ère de modernité, du tout media, ère de la réactivité, de l’interéactivité, comment CACH veut gouverner le Grand Congo sans au minimum faire partir en écho un autre son quand les attaques fusent? Pourquoi CACH est-il bouche bée quand, en face, ça gronde?
Depuis sa grande réunion du 3 décembre à Kinshasa, à Limete, au siège de l’UDPS où la présentation officielle de l’équipe renforcée de CACH fut faite, nulle part, les Congolais n’ont vu CACH se réunir, s’exprimer par une bouche autorisée ou par un communiqué cacheté...

RELATIVISONS TOUT DE MEME...
CACH est pourtant là, présent, par plusieurs millions, des millions de Congolais qui ont voté le Candidat n° 20 Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, rejoints par millions par d’autres Congolais fascinés, emballés, mobilisés par les premières annonces du nouveau Président de la République. Ces millions de Congolais constituent une réelle force, certainement la plus puissante, la plus décidée, la plus déterminée, la cuirasse qui ne faiblit pas, susceptible d’anéantir toute ferté, de prendre toute forteresse, de renverser en un tournemain les rapports de force.
Il suffit qu’ils reçoivent un mot d’ordre ou qu’ils ne reçoivent rien et qu’ils s’aperçoivent par eux-mêmes le péril face auquel s’expose le rêve porté...
Nul au CACH par exemple n’a lancé le moindre appel au soir des Sénatoriales quand, ayant renversé des tables, depuis des bas quartiers de la Capitale, ayant cassé la digue, des foules déferlent sur la ville en direction des aires aseptisées de la Gombe avec objectif résolu d’appliquer le dégagisme qui vient de se faire entendre avec force concomitamment à Alger et à Khartoum après qu’il a agi au Printemps arabe (Tunis, Le Caire, Tripoli, Bahreïn, Sanaa, etc.) quand l’onde de choc se déversait à Harare, Pretoria, etc.
«La force de Tshisekedi face au FCC c’est que le FCC dispose de ses mille élus théoriques toutes assemblées nationale et provinciales confondues mais si demain, ces assemblées avaient le toupet de se réunir au Palais du Peuple pour se défaire de Tshisekedi, elles seront réduites en cendres», pronostique un observateur.
«Cette force du FCC n’est qu’une formule mathématique en italiques qui ne saurait changer quoi que ce soit à la force du peuple que représente Tshisekedi et l’espoir qu’il porte. Si cette force mathématique actionnait un jour une branche de l’armée loyaliste pour parvenir à ses fins, elle perpétrait un coup d’État».
Or, poursuit cet homme, observateur avisé de la scène politique congolaise, «Tshisekedi a non seulement la population avec lui, il a aussi la SADEC, la puissante Communauté des pays d’Afrique australe, la Communauté internationale, les États-Unis en tête et, désormais, l’Église catholique qui demande au Président de se montrer inflexible face aux maux qui gangrènent le pays depuis cinquante ans, lui apportant du même coup, du carburant supplémentaire».
Une population qui, à tout instant, comme le font savoir des jeunes de la ligue de l’UDPS dans leur déclaration du 12 avril, est susceptible de prendre à rebrousse-poil ces enclaves que sont les assemblées constituées par la Commission Électorale. Dans ce vent du dégagisme, nul ne pourrait leur résister…

AU PRESIDENT AU PRESIDENT SEUL. «Cadres CACH, évitez de spéculer sur l’accord avec le FCC. Mieux s’en tenir à la précision du PR à Windhoek. Et savoir que lorsqu’on s’engage mal dans un virage, on finit par déraper. «Cassez le thermomètre n’est pas la meilleure façon de faire baisser la température» (José Artur).
Ce tweet apporte certes tempérance. Il s’inscrit dans une perspective de déminage d’une scène qui jour après jour s’enfièvre à souhait depuis ce communiqué FCC du 7 avril signé - cela n’est pas un hasard - non par ses membres prééminents du Comité stratégique ou par son puissant Coordonnateur Néhémie Mwilanya Wilondja - «le Vice-président de Joseph Kabila» à en croire des médias étrangers - DirCab de l’ancien Président mais par dix-huit têtes pensantes, chefs des regroupements politiques membres du FCC, à savoir, G18, RIA, AA, ADRP, AAA, ATIC, PPRD, NOGEC, AFDC-A, PALU, AABC, ABCE, APCO, etc.
Un autre communiqué qui fit mouche. Celui de mercredi 6 mars 2019. Communiqué conjoint FCC-CACH au ton comminatoire qui fit entendre que les négociations FCC et CACH venaient d’avoir lieu; qu’elles avaient pris fin et qu’il ne restait qu’au Président de la République - au Président de la République seul désormais - de signer «diligemment» l’ordonnance portant nomination non d’un informateur mais de la personne devant former ce gouvernement attendu et dont le nom serait donné par l’ancien président de la République au titre d’autorité morale du FCC!
Du coup, le communiqué prenait acte de la suprématie du FCC au sein de l’Assemblée nationale avec ses 330 députés sans que cela n’ait attendu une identification physique de cette majorité par l’Assemblée nationale comme le réclament tous les constitutionnalistes.
Art 78, il est en effet écrit: «Le Président de la République nomme le Premier Ministre au sein de la majorité parlementaire après consultation de celle-ci (...) Si une telle majorité n’existe pas, le Président de la République confie une mission d’information à une personnalité en vue d’identifier une coalition. La mission d’information est de trente jours renouvelable une fois...».
Or, précisément, cette majorité parlementaire (présidentielle) n’existe pas, tout au moins, à l’heure actuelle, celle susceptible de permettre au Président de la République d’appliquer son programme de campagne.
En l’espèce, qui aurait donc peur (et pourquoi?) de laisser recourir à ce fameux article 78 qui permettrait d’établir et de reconnaître cette majorité quand il apparaît évident que d’autres élus peuvent rejoindre et renforcer le camp de Fatshi?
Quand ce communiqué conjoint passe mal à l’opposition Lamuka - une autre preuve de connivence, un accord secret entre Tshisekedi et Kabila qui permet à celui-ci de continuer à tirer les ficelles - il s’en trouve à CACH qui balaient l’incartade.
«CACH ou pas, tous les élus vont travailler pour le bien du peuple. Il n’est plus question de faire attendre plus longtemps la formation du Gouvernement». Il s’en trouve pour acquiescer de la tête.

***
Voici que les négociateurs se délocalisent vers un site vert à vue imprenable, le long de la nationale n°1, dans le Kongo Central.
«Se sont-ils fait piéger ou auraient-ils résolu de se lâcher en faisant du cheval plutôt qu’en plongeant sur des dossiers urgents d’État», s’émeut un diplomate occidental expliquant que ce passage sur un site cossu de Mbuela Lodge, propriété d’un cacique du FCC, aura été le pire des choix, laissera des traces.
L’un des négociateurs patentés FCC, Me Azarias Ruberwa Manywa, ministre, ne laisse pas passer une occasion en or. Il se gausse publiquement d’une belle école buissonnière. «Voyez ce que donne le pouvoir! On va balancer sur les réseaux sociaux», déclare-t-il sous forme de gratuite petite leçon! Promesse tenue...
Dégâts cataclysmiques dévastateurs pour l’image des nouveaux aristocrates...
«Ce relâchement provocateur est en contraste avec l’image que se fait le président Tshisekedi de la politique et qui est resté proche du peuple. Ils se font phagocyter quand le Président baigne dans la simplicité absolue, acceptant, tout Président de la République qu’il est, de loger dans une petite bâtisse indigne, sur les hauteurs de la ville quand il aurait pu aménager à grands frais une demeure de type hôtel particulier luxueux avec cour et jardin en ville basse qui n’en manque pas...».
«Mais la faiblesse de CACH n’est nullement celle du Président qui répète que si accord il y a eu avec le FCC, il ne porte que sur le Gouvernement. Pourquoi a-t-on négocié sur les Sénatoriales, sur les bureaux des assemblées nationale et provinciales, sur les gouverneurs? Qui en a pris l’initiative?»
Là est le problème crucial de cohérence. S’il veut exister, aller de l’avant, aller loin, marquer son époque, se perpétuer, non se fracasser, CACH doit s’organiser, se structurer quand aux portes, des Congolais, des personnalités par centaines, par milliers, frappent, veulent entrer, prendre une adhésion en masse, grossir ses rangs, faire parler et faire vibrer ce Cap pour le Changement qui fit rêver et fait rêver des foules. Sauf calculs personnels politiciens incompréhensibles car à courte vue, et ne conduisent qu’à l’échec...
Une Congolaise a marché à pied, longtemps, a sauté dans un «Ketch». Puis, à nouveau, a marché dans le sable, des heures, s’est perdue. Objectif: rencontrer et interroger un homme qu’elle sait, qu’elle croit influent à CACH.
Question: «Pourquoi vous, avez-vous décidé de laisser le Président de la République seul? Pourquoi l’avez-vous abandonné Fatshi? Pourquoi le laissez-vous répondre seul aux attaques de ce FCC? Pourquoi l’avez-vous mis en première ligne seul, recevant des coups qui font mal?» Accablant!
Toute question mérite-t-elle une réponse? C’est Publilius Syrus. C’est vrai, les bonnes questions portent en elles leurs réponses...
Avouons tout de go. Au FCC, les hommes sont au garde-à-vous. De rigueur pour le commandement hiérarchique. À CACH, ils sont en position de repos. Là, les troupes sont rangées debout, droit, bras le long du corps, derrière leur mot d’ordre, font montre de discipline et de l’ordre. À CACH, l’image envoyée est celle de chevaux débridés... Mais «c’est au Président et au Président seul qu’il appartient de mettre CACH au diapason, talons joints, tête haute, immobile», confie un proche.

QUAND LES MEMES CAUSES...
Vendredi 7 avril, la nomination de Tshibala fit grincer des dents à Washington qui la condamne dès le 11 avril, faisant part de sa «déception», appelant à la mise en œuvre «complète et rapide» par le gouvernement congolais de l’accord de la Saint-Sylvestre conformément à la résolution 2348 du Conseil de sécurité de l’ONU; mise en œuvre «essentielle en vue d’assurer le premier transfert démocratique et pacifique du pouvoir».
Ce premier transfert attendu est arrivé il y a bientôt cinq mois...
À Bruxelles, si le Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders déclare, le 8 avril 2017, avoir pris acte de la nomination de Tshibala, c’est pour expliquer qu’elle «s’écarte de la lettre et de l’esprit de l’accord de la Saint-Sylvestre».
Puis: «comme l’Union européenne, la Belgique est préoccupée par le fait que les autorités de transition ne disposent pas du large soutien nécessaire».
En colère, Kinshasa replonge dans la crise ses relations avec l’ancienne puissance colonisatrice comme avec l’Union Européenne renvoyant ses chefs de mission reprenant la recette révolue des années Mobutu! Celle qui jeta le Léopard dans le précipice.
Les mêmes causes… Tshisekedi a entrepris de tisser sa toile. Cinq mois déjà depuis! Une politique qui lui réussit. À CACH, de se ranger derrière. D’être en ordre de bataille... Les jeunes ont parlé.
T. MATOTU.


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