Le jeune Sénateur Guy Loando Mboyo dans l’œil du cyclope des caciques de l’Equateur
  • ven, 05/02/2021 - 12:14

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1516|VENDREDI 5 FEVRIER 2021.

Il est jeune. Très jeune. Il est dynamique. Trop dynamique ? Avocat d’affaires installé dans la Golden City, Guy Loando Mboyo ne passe pas inaperçu. Chez lui à Boende, dans la Tshuapa, jour après jour, cet homme inlassablement érige des infrastructures. Depuis peu, élu Sénateur, il entreprend ailleurs, étend son empire socio-philanthropique, à Mbandaka, dans la Capitale Kinshasa, etc., quand les questions de partout fusent, légitimes.

D’où lui vient cet argent à cet homme qui n’est pas un riche héritier et même s’il l’était ? Sans aucun doute des montages financiers, de ses contrats avec les minings pour qui son cabinet d’avocats défend les intérêts et d’autres. L’Etat lui prêtant main forte...
Y a-t-il quelque chose d’illégal ?
Ni un parquet financier, ni l’IGF (la très vigilante Inspection Générale des Finances qui traque journellement la pieuvre), à l’heure actuelle. ne s’en sont émus...

Comment expliquer l’alerte des réseaux sociaux qui impitoyablement traînent ce philanthrope dans la boue?
Rien que d’une résolution de combattre un jeune émergent, qui affiche de l’ambition légitime, qui veut mettre à la disposition des populations des instruments pour le développement là où des aînés ont piteusement échoué mais qui veulent être et rester les seules références, les portes qui donnent accès au pouvoir.

La politique vit-elle sa dérégulation alors que le pays entreprend, sous Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, sa transition? Beaucoup se posent la question...
Tout pour Guy Loando Mboyo commence en décembre 2020 quand il décide de prendre la course pour la questure de la Chambre haute. «Il n’aurait jamais dû. Il jouait les trouble-fête. Il empêchait de tourner en rond.»
C’est sa famille politique désormais -ex qui lui jette les œufs pourris, brandit le risque encouru d’élimination physique. Le jeune sénateur perçoit le message et préfère s’arrêter net.

AYANT-DROITS?
Depuis, il a appris la leçon, commence à prendre ses distances d’une famille qui se délecte des plats préparés à la sauce de chair de ses propres enfants.
Le pouvoir naissant a découvert la manœuvre et approché le jeune sénateur. La réaction est positive. Guy Loando Mboyo s’implique dans le projet, travaille à apporter sa contribution à la vision présidentielle, sa connaissance et son intelligence. « Il n’aurait jamais dû le faire sans le go head des ayant-droits» qui font le guet sur tout se qui bouge dans l’espace géo-politique de l’Equateur. Au nom de quoi donc ?

Le jeune sénateur Guy Loando Mboyo est dans l’œil du cyclope de ces ayant-droits de l’Equateur qui ont toujours su faire consensus pour descendre leurs enfants de leur piédestal. « Si ce n’est pas nous, c’est personne... ». Jusqu’où ira cette logique ?
Malgré ces quolibets, cette campagne de sape - le «ôtes-toi de là que je m’y mette» des laboratoires politiques réactivés taxant le jeune Sénateur talentueux de «personnalité narcissique, orgueilleux, arrogant» - Guy Loando Mboyo reste de marbre, brandit quatre des qualités rares qu’il réunit : expertise, rigueur, dynamisme, simplicité. Il met incroyablement la barre haut.

Après plus de dix ans dans les milieux des affaires tant en interne qu’en international, il offre un profil favorable à tout ce qui nécessite expertise, rigueur, dynamisme outre le parfait homme avenant qu’il est. Licencié en droit de l’Université de Kinshasa, avocat d’affaires et Mandataires en Mines et Carrières de son état, Me Guy Loando fait partie de ces 21 Sénateurs élus du Grand Equateur dont vingt élus en province et un dans la Capitale, Kinshasa.

Son parcours professionnel dans l’univers juridique et d’administration des sociétés au Congo l’a équipé d’atouts requis pour assumer avec compétence toutes les obligations d’Etat.
Avant son élection au Sénat, cet originaire de la Province de la Tshuapa, marié et est père de famille, fonde le cabinet d’affaires GLM & Associates qui intervient notamment dans le domaine des mines et carrières. Guy Loando Mboyo noue avec nombre de cabinets, BDL International Law Firm, Cabinet Heenan Blaikie AARPI, basé à Paris, Cabinet Emery Mukendi Wafwana & Associates, basé en RSA et New York, etc. Ce n’est pas qu’un homme de droit. Guy Loando Mboyo est également un Congolais épris d’humanisme.

Conscient des défis sociaux qui sévissent dans son pays, le juriste s’est vu investir de la mission d’y répondre en s’engageant dans le bien-être de la collectivité. Il crée ainsi en 2018 la Fondation Widal, une structure humanitaire dont il est président et qui vise à assister les plus vulnérables de la société congolaise en général et de sa province d’origine en particulier.

La structure recherche la résorption du chômage au moyen des formations en entreprenariat assurées aux jeunes congolais. Elle veut promouvoir les valeurs qualitatives dans les domaines social, culturel et éducatif. Pour ce faire, WIDAL œuvre au développement de nouvelles initiatives en favorisant des contacts productifs et des échanges d’information avec différents partenaires œuvrant tant dans le secteur public que privé, sur le plan national et international.

Elevé dans la foi catholique par des parents enseignants, Loando a été dès son enfance forgé aux valeurs de discipline, de travail, d’honnêteté et d’altruisme. Ces valeurs ont accompagné le Sénateur tant dans son parcours scolaire, social que professionnel. Elles ne manqueront pas de dicter la conduite de cet avocat à la questure du Sénat. Plus que jamais, Me Guy Loando incarne le renouvellement de la classe politique congolaise intervenu à l’occasion des derniers scrutins.

Porteur d’une vision d’un Congo de l’alternance par la compétence, l’avocat d’affaires est déterminé à mettre au service de la Nation et de la population congolaise son expérience acquise dans le secteur privé. Au regard de ce profil, le Congo peut s’en server au mieux.

UNE AMBITION.
Au fond, Me Guy Loando Mboyo n’avait pas en soi, pour vivre, lui et sa famille, besoin ni d’un strapontin au Parlement, ni d’un siège haut perché dans sa Chambre haute. S’il a décidé de prendre de l’envol en se lançant en candidat indépendant dans la conquête du Sénat c’est poussé et encouragé par les siens. Mais, fondamentalement, parce qu’il a un projet et une ambition pour les siens et pour le Congo et qu’en l’espèce, il estime que dans la vie, il ne faut jamais faire les choses à moitié et que cet homme qui s’identifie comme l’un de ces jeunes nouvelle génération à l’esprit conquérant trempé, est tout sauf celui qui n’aurait pas envie de faire de vieux os dans ce qu’il entreprend.

Dans l’un de ses multiples bureaux aseptisés tapis dans le summum quartier du fond de la Gombe qui ne désemplit pas, l’élu des élus de la Tshuapa s’enfonce peu dans son fauteuil de cuir noir de trône. Allant d’un invité à un autre, il consulte, écoute, parle.

D’abord avec ses collègues Sénateurs avec qui il a tissé des relations de parfaite confiance. Puis avec ceux sur qui ilveut plus que jamais s’appuyer et dont il a besoin d’un accompagnement engage : les opérateurs politiques du Grand Equateur qu’il veut pleinement et entièrement mobiliser en offrant de mutualiser des projets de développement mais aussi avec tout autre élu d’influence, local ou national dans cet ex-Grand Equateur qui, des années durant, vibra sous le charme du Maréchal, et qui a semblé aller en mille morceaux, ces dernières années. Puis avec les milieux de la haute finance et des investisseurs, ceux sans lesquels rien n’est possible.

Me Guy - comme on l’appelle familièrement, a juré de faire la différence quand une certaine génération d’aînés de la province a trébuché. Il a ainsi entrepris de se porter en martyr, explique-t-il, en se sacrifiant pour le sort de la Tshuapa trop longtemps marginalisée et qu’il ne veut plus jamais que sa population soit considérée comme des rebuts de la République.
Dans un pays où le positionnement politique est crucial pour qui veut entreprendre et réussir, ce serait se mentir à soi-même si Me Guy Loando Mboyo refusait de lorgner sur un piédestal d’où il boosterait mieux l’espoir des siens.
T. MATOTU.


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