Le dollar connaît une accalmie mais l’inflation poursuit sa progression
  • lun, 28/08/2017 - 06:25

La situation économico-financière du pays fait toujours l’objet de préoccupations du Président de la République qui a mis en place un Comité de pilotage stratégique en charge du suivi des mesures urgentes prises par le Gouvernement dont celles de faire fonctionner l’Etat sur base caisse.
Ce Comité qui se réunit journellement au Palais de la Nation, siège de la Présidence de la République, est présidé par le Directeur de cabinet du Président de la République, le professeur Nehemie Mwilanya Wilkondja dans le cadre de ce qui paraît être un régime d’exception. Il évalue journellement le niveau des recettes réalisées par le Trésor et ordonne les dépenses urgentes. Nombre de dépenses dont des rémunérations de ministres et les frais de fonctionnement des ministères et des services de l’Etat n’ont pu être payés à temps ou connaissent des mois de retard.
Face au risque de dégradation de la monnaie nationale dû à la chute des cours de nos produits d’exportation, Joseph Kabila Kabange a eu recours à l’art. 69 de la Constitution au terme duquel «le Président de la République (...) assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’Etat», article qui, du coup, fait du Président de la République, le Garant de la Nation.
Lors de l’effondrement du Gouvernement Badibanga et face à l’urgence, Joseph Kabila Kabange avait eu recours aux mêmes prérogatives constitutionnelles en prononçant l’éviction du Premier ministre, lors d’un discours sur l’état de la Nation, devant les élus et sans attendre la démission du Chef du Gouvernement. Responsable devant l’Assemblée nationale, le Premier ministre et son Gouvernement sont démissionnaires à la suite d’une motion de censure et après que le premier ministre, suite à cette destitution, eût présenté sa démission au Président de la République (art. 147).
Lors d’une conférence de presse conjointe avec le gouverneur de la Banque Centrale, Déogratias Mutombo Mwana Nyembo, le ministre des Finances Henri Yav Mulang s’est félicité des résultats atteints par ces mesures. Début août, le dollar qui avait atteint 1.707,34 FC s’échangeait contre 1.560 FC au marché interbancaire. Mais le resserrement budgétaire ne peut constituer une solution en soi. Le pays doit décréter la diversification économique, produire ce qu’il consomme, relancer le programme de parcs agro-industriels après l’échec du projet de Bukanga-Lonzo, avait déclaré l’argentier national.

ESTIMATIONS DE LA CROISSANCE.
Les estimations de la croissance économique effectuées, sur base des réalisations de la production à fin mars 2017, par la Commission des Etudes Statistiques et des Comptes Nationaux (CESCN) renseignent un relèvement de l’activité économique en 2017. En effet, la croissance du PIB réel s’établirait à 3,1 % contre une réalisation de 2,4 % en 2016 et une prévision initiale de 4,9 %. Bien qu’en recul par rapport aux prévisions, ce relèvement timide de la croissance serait imputable principalement à la reprise observée dans la branche extraction, sous l’impulsion du redressement des cours des matières premières. Selon cette approche, l’activité économique du pays serait soutenue en premier lieu par le secteur primaire avec une contribution à la croissance de 2,14 points, suivis des secteurs tertiaire et secondaire respectivement pour 0,82 point et 0,1 point.
La reprise dans le secteur primaire serait principalement expliquée par la branche «Extraction» avec une contribution de 1,7 point à la croissance venant de - 0,2 point, suite à l’amélioration de la production des principaux produits miniers, dopée par l’évolution favorable des cours des matières premières. Quant à la branche «agriculture, foret, élevage, chasse et pêche », sa contribution devrait demeurer inchangée à 0,5 point.
Pour ce qui est du secteur tertiaire, sa contribution à la croissance s’établirait à 0,82 point en raison essentiellement de la bonne tenue des activités de transports et télécommunications ainsi que du commerce de gros et de détail, dont les contributions à la croissance s’établiraient respectivement à 0,3 point.
S’agissant du secteur secondaire, une contribution marginale de 0,1 point à la croissance économique serait attendue en 2017, du fait de la contre-performance des activités de BTP (-0,5 point), confrontée notamment à la faiblesse des dépenses publiques en capital.

INFLATION EN PROGRESSION D’APRES LA BCC.
A la deuxième semaine du mois d’août, selon la note de conjoncture de la Banque Centrale du Congo datée du 18 août 2017, il a été noté un taux d’inflation hebdomadaire de 0,547 % contre 0,531 % une semaine avant, soit une faible progression de 0,016%, d’une semaine à l’autre. En cumul annuel, l’inflation a atteint 31,9%. En glissement annuel, le taux d’inflation se situe à 43,9% face à un objectif de 7,0 %.
Quant au marché des changes, au 17 août, il a été noté, d’une semaine à l’autre, une relative stabilité dans ses deux compartiments. Un dollar américain s’est échangé contre CDF 1.545,65 au marché interbancaire et contre CDF 1.573,67 au marché parallèle. Une dépréciation de 2,92 % à l’officiel et une appréciation de 0,72 % au parallèle.
Au 15 août 2017, l’exécution du budget en devise a connu un déficit mensuel de USD 16,60 millions. En cumul annuel, il s’observe une consommation des devises de USD 139,64 millions. Les réserves internationales se sont situées à USD 705,89 millions correspondant à 3,1 semaines d’importations de biens et sévices sur ressources propres.
Au 17 août 2017, la situation monétaire a renseigné une hausse de la base monétaire de CDF 85,82 milliards par rapport à fin décembre 2016, atteignant un niveau de CDF 1.705,69 milliards. La progression de cet agrégat est expliquée par une augmentation des. avoirs intérieurs nets à hauteur de CDF 406,90 milliards. Par contre, les avoirs extérieurs nets indiquent une baisse de 321,08 milliards. Au niveau des composantes, cet élargissement de la base monétaire est localisé essentiellement au niveau de la circulation fiduciaire à hauteur de CDF 98,68 milliards.
Au 18 août 2017, l’encours sur le guichet des prêts à court terme est nul tandis que celui sur les facilités permanentes s’élève à 20,00 milliards. Sur le marché interbancaire, il est renseigné un encours de 25,0 milliards pour un volume hebdomadaire et mensuel respectivement de 112,00 et 313,00 milliards de CDF. Au 16 août 2017, l’encours du Bon BCC à 7 jours est passé de 2,037 milliards à CDF 1,545 milliard, soit une injection de CDF 0,492 milliard.
Au 17 août 2017, l’interaction entre les facteurs autonomes et institutionnels de la liquidité bancaire s’est traduite par une injection nette de CDF 44,9 milliards alors que la programmation indiquait une hausse de CDF 89,1 milliards, dégageant un écart négatif de CDF 44,3 milliards.

OPERATIONS FINANCIERES.
Concernant l’exécution en cumul mensuel des Opérations Financières de l’Etat, au 17 août 2017, la balance des opérations financières de l’Etat a affiché un léger déficit de 4,2 milliards de CDF, résultant des recettes de 161,2 milliards et des dépenses de 165,4 milliards.
Il importe de relever qu’en cette période du mois, le déficit n’est pas profond, ce qui laisse présager la volonté du Gouvernement de resserrer la politique budgétaire qui, combinée avec une politique monétaire restrictive, conduira à la réduction des tensions inflationnistes ainsi que sur les pressions sur les marchés de change. En cumul annuel, les opérations financières de l’Etat se sont clôturées par un excédent remarquable de 101,3 milliards de CDF contre un excédent annuel programmé de 38,0 milliards.
A la date sous analyse, les ressources collectées par les services mobilisateurs ont atteint 161,2 milliards, représentant un taux d’exécution de 50,3 % rapportées à leur prévision mensuelle.
La structure des ressources mobilisées par les régies financières du pays, aux dix-sept premiers jours du mois, a été dominée par la part de la DGI qui a représenté plus de la moitié de l’enveloppe total, soit 59,6 %. Quant aux recettes collectées par la DGDA et la DGRAD, elles ont contribué respectivement à concurrence de 25,2 % et 15,2 % dans l’ensemble de recettes. S’agissant des recettes provenant des «Pétroliers producteurs» ainsi que la rubrique «Dons et autres», elles n’ont pas encore engrangé les recettes au profit du Trésor public. S’agissant de la composition des dépenses intégrant l’amortissement de la dette, chiffrées à CDF 165,4 milliards, elles ont été exécutées à concurrence de 45,5 % rapportée à leur prévision du mois.
En considérant les dépenses hors amortissement de la dette, elles se sont établies à CDF 164,5 milliards contre une projection de 358,5 milliards.
En effet, les dépenses courantes et celles en capital ont atteint respectivement 44,7 % et 2,5 % de leurs prévisions mensuelles tout en représentant dans le même ordre 85,2 % et 0,1 % de dépenses hors amortissement. Il sied de relever que la prévision de l’enveloppe allouée à la rémunération des agents et fonctionnaires de l’Etat a été portée à CDF 230,7 milliards pour prendre en compte le faible niveau réalisé au mois de juillet. Les dépenses allouées aux élections, déjà exécutées à 57,4 % de leur programmation mensuelle, ont représenté 10,8% de dépenses hors amortissement de la dette.

EVOLUTION DES RECETTES.
Les recettes, tout comme les dépenses publiques ont évolué de façon similaire d’une semaine à l’autre, au cours du mois sous analyse. En effet, en termes des flux hebdomadaires, les dépenses publiques ont évolué de manière croissante durant les trois premières semaines, atteignant le pic à la troisième semaine, soit un montant de CDF 84,0 milliards. Au cours de cette troisième semaine, du 10 au 17 août, la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat a représenté plus de la moitié de dépenses exécutées, soit 57,3 %. Quant aux recettes, en hebdomadaire, elles ont également évolué en augmentation pour atteindre leur point culminant à la troisième semaine; atteignant le niveau de CDF 139,9 milliards. En outre, il sied de remarquer qu’entre la deuxième et la troisième semaine, les recettes ont septuplé, boostées celles collectées par la DGI qui a représenté 63,7% de la mobilisation hebdomadaire. Par ailleurs, l’analyse hebdomadaire du solde des Opérations Financières de l’Etat renseigne une accélération de déficits au cours de deux premières semaines et un retournement notable de la situation à la troisième semaine. En effet, le Trésor a enregistré des déficits hebdomadaires respectifs de CDF 10,2 milliards et CDF 49,9 milliards aux deux premières semaines pour basculer vers un excédent de 55,9 milliards. Quoiqu’important cet excédent n’a pas pu contenir les déficits des semaines précédentes. Ainsi le Trésor a réalisé un léger déficit de CDF 4, 2 milliards en cumul mensuel. Au 17 août 2017, l’exécution du Plan de Trésorerie de la BCC s’est clôturée par un déficit de CDF 3,494 milliards, résultant des encaissements de 7,234 milliards et des décaissements de CDF 10,728 milliards. A l’instar d’autres mois, ce résultat devrait s’améliorer avec l’entrée des recettes attendues notamment celles relatives aux produits d’exploitation bancaire et les intérêts sur la créance titrisée. En cumul annuel, l’exécution du Plan de Trésorerie de la Banque Centrale affiche un déficit de CDF 3,442 milliards.
Les facteurs autonomes ont injecté CDF 25,0 milliards contre une injection programmée de CDF 121,3 milliards. Cette évolution est principalement liée aux injections réalisées au niveau des avoirs intérieurs nets à hauteur de 346,1 milliards alors que les avoirs extérieurs nets ont ponctionné CDF 321,1 milliards.
Les facteurs institutionnels ont injecté CDF 19,9 milliards contre une ponction programmée de CDF 32,2 milliards consécutif aux injections via l’encours Bon BCC et du refinancement respectivement de CDF 7,0 milliards et CDF 53,8 milliards. L’instrument «réserve obligatoire» a ponctionné CDF 40,9 milliards.

COMPTE DES BANQUES.
Au 17 août 2017, le compte courant des banques a baissé de CDF 12,45 milliards par rapport à fin décembre 2016, se situant à CDF 426,38 milliards. Rapproché à la moyenne notifiée de la réserve obligatoire de CDF 473,41 milliards, il se dégage un niveau négat1f des avoirs des banques de CDF 47,04 milliards.
Au 17 août 2017, les émissions nettes cumulées se sont établies à CDF 341,85 milliards tenant aux émissions de CDF 426,81 milliards et aux destructions de 8 milliards. Les billets recyclés se sont établis à CDF 1.087,49 milliards dont 66,71% en provinces.

DYNAMISME BANCAIRE.
A fin juillet 2017, les dépôts de la clientèle des banques commerciales ont enregistré une baisse de 7,75 %, se chiffrant à CDF 3.406,39 millions par rapport à la période correspondante de 2016 et de 0,23 % par rapport à décembre 2016. Cette baisse des dépôts de la clientèle a été localisée en grande partie au niveau des dépôts en monnaie nationale de 44,69 % par rapport à la période correspondante de 2016, 15,18% d’un mois à l’autre et de 35,85 % par rapport à décembre 2016 consécutivement à la forte dépréciation de la monnaie nationale, le Franc congolais.

CREDITS A L’ECONOMIE.
A fin juillet 2017, les crédits bruts à la clientèle ont également enregistré une régression de 11,76% par rapport au niveau de la période correspondante de 2016 et de 7,91 % par rapport à fin 2016. Cette baisse annuelle est localisée au niveau de tous les crédits octroyés indépendamment de leur maturité et monnaie de financement. Par ailleurs, l’analyse des crédits par types de secteur indique que ces derniers ont connu aussi une régression par rapport à la même année de 2016 excepté les crédits octroyés aux entreprises publiques.

L’OMC PREVOIT UNE REPRISE.
Dans sa publication trimestrielle sur le commerce mondiale parue le 7 août, l’OMC, l’Organisation mondiale du Commerce table sur la poursuite d’une reprise du commerce mondial des marchandises au cours du troisième trimestre 2017. L’indicateur des perspectives du Commerce mondial (WTOI) s’est chiffré à 102,6 contre 102,6 publié en mai dernier, soit une amélioration de 0,4 point, attestant une dynamique de la croissance du commerce international.
Cette situation serait tributaire notamment des bons résultats dans le fret aérien, les commandes à l’exportation contrebalancées par des résultats plus faibles concernant d’autres indices.
En outre, il convient de souligner que la croissance du commerce mondial attendue au trimestre prochain devrait également être impulsée par la reprise de l’activité économique mondiale.Pour rappel, l’indice WTOI, combinant divers indices relatifs au commerce, fournit une première indication de l’évolution actuelle du commerce mondial et de son orientation probable dans un avenir proche. A cet effet, il donne un chiffre global permettant de comparer les résultats à la tendance. Un chiffre supérieur à 100 indique une croissance supérieure à la tendance alors qu’un chiffre inférieur à 100 indique une croissance inférieure à la tendance.
Dans la Zone Euro, les dernières estimations datant de jeudi 17 août de l’Office européen des statistiques Eurostat ont confirmé la stabilité de l’inflation à 1,3 % telles que celles publiées à fin juillet.
Ce taux d’inflation reste éloigné de l’objectif fixé par la BCE, la Banque centrale européenne, soit 2,0%. L’inflation sous-jacente, qui exclut les produits particulièrement volatils, a été confirmée à 1,2% en juillet, contre 1,1 % en juin. Aux Etats-Unis, le compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la FED publié mercredi 16 août courant, révèle la préoccupation des responsables américains sur la récente faiblesse de l’inflation. Certains proposent l’interruption de la hausse des taux tant qu’il n’y aura pas eu de signes clairs que cette tendance est passagère. Par ailleurs, la FED est disposée à commencer à réduire son bilan, qui contient 4.200 milliards de dollars d’actifs achetés après la crise financière.
Au Japon, l’économie a affiché un sixième trimestre d’affilée de croissance et de progression observée entre avril et juin, qui est la plus forte depuis plus de deux ans. La croissance a atteint 1% entre avril et juin, soit 4% en glissement annuel, résultant grandement de la hausse de 0,9% de la consommation des ménages de plus de 0,5% attendus par les analystes.En Afrique, selon la FAO et le Programme alimentaire mondial, près de 7,7 millions de nos compatriotes sont confrontées à des souffrances extrêmes liées à la faim face à la hausse des actes de violences et des déplacements de population, soit 30 % de plus que l’année dernière.

INDICES DE CONFIANCE.
Pour le troisième mois consécutif, les chefs d’entreprises se sont montrés peu confiants sur l’évolution de la conjoncture économique du pays en dépit d’une atténuation continue de leur pessimisme par rapport aux deux mois précédents.
Le solde global d’opinions des patrons s’est chiffré à -1,9 % au mois de juillet contre -9,3 % et -3,8 % respectivement en mai et juin. Comme pour les mois antérieurs, l’incertitude politique met en danger les perspectives de croissance et les équilibres financiers du pays. Les perspectives telles que vues par les chefs d’entreprises au mois de juillet se présentent comme suit. Dans les Industries Extractives, on note un fort regain d’optimisme induit par des évolutions encourageantes des cours mondiaux des principaux produits miniers d’exportation de l’économie congolaise. Cet état d’esprit affiché par les opérateurs du secteur minier, lequel se traduit par un solde d’opinions de 6,3 % en juillet, tranche nettement avec la méfiance qui a prévalu en mai et juin 2017, attestée par des soldes respectifs de - 2,0 % et - 2,1 %. A contrario, les activités de Construction restent affectées par un pessimisme persistant qui s’est accentué au fil de ces trois derniers mois, avec un solde d’opinions le plus bas depuis la fin du trimestre précédent. De - 15,1 % en mai 2017 ce dernier s’est, en effet, détérioré à - 27,5 % en juin avant de s’enliser à - 36,5 % au cours de la période sous examen. S’agissant des Services, le pessimisme qui s’était atténué en juin est à reparti à la hausse avec un solde de - 38,3 %, revenant de - 9,2 % un mois plus tôt. Les opérateurs de la branche «Electricité et Eau» se sont, pour leur part, montrés plus confiants quant à l’amélioration de la conjoncture, ainsi qu’en témoigne leur solde d’opinions qui s’est consolidé à + 33,3 %, après un fléchissement à + 27,1 % enregistré en juin 2017. Les exploitants de la branche «Industries Manufacturières», ont affiché une certaine morosité qui s’est traduite par un solde de - 6,3 %, en léger redressement par rapport à celui de - 7,3 % renseigné un mois plus tôt.

PRODUITS DE BASE.
Au 17 août 2017, les cours des produits énergétiques, miniers et céréaliers, intéressant l’économie congolaise ont connu une évolution baissière.
Le 17 août 2017, sur le marché de Londres, le cours du pétrole (Brent) a légèrement baissé, suite notamment à la publication des données sur les réserves américaines la veille qui a fait état d’une nouvelle hausse de production. Le baril s’est fixé à 50,34 USD contre 51,60 USD une semaine plus tôt. Au 17 août 17, le cours du cuivre s’est établi à 6.381,00 USD la tonne contre 4.732,5 USD, une semaine auparavant soit une progression de 1,27 %. Le cours du cobalt est resté inchangé d’une semaine à l’autre, se fixant à 65.121,41 USD la tonne tandis que celui de l’or a enregistré une légère baisse de 0,29 %, se situant à 1.273,12 USD la tonne. Au marché de Chicago, les cours des céréales (blé et maïs) ont régressé sur fond notamment de la bonne production provenant de la mer noire. Ainsi, au 17 août 2017, les prix se sont respectivement établis à 446,00 Cts/boisseau et 128,86 USD la tonne, soit des régressions hebdomadaires de 4,85% et 1,89%.


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