Aubin Minaku Ndjalandjoku et Léon Kengo wa Dondo
La classe politique devient nerveuse
  • jeu, 22/05/2014 - 01:44

«Essayez de ne pas m’aligner sur la liste et vous verrez ce que vous verrez...».

Retenez-moi sinon je fais un malheur... Plus les jours passent, plus la classe politique devient nerveuse. Si «l’affaire» à la Majorité présidentielle paraît loin d’être réglée - qui satisfaire? Qui ne pas satisfaire? Faut-il tenir compte du... «poids politique» mais au fait de quel «poids», le vrai, celui sociologique qu’ont toujours réclamé les autorités traditionnelles, ou celui... négocié dans les bureaux de vote ou les centres de compilation - à l’opposition, les points focaux ne savent pas où donner de la tête. Il est vrai qu’aujourd’hui, il ne fait pas bien d’avoir été co-modérateur des Concertations nationales et il ne fait pas bien d’être le président Aubin Minaku Ndjalandjoku ou son homologue Léon Kengo wa Dondo. Comment procéder aux douloureux arbitrages? Du coup, chacun y va avec son chantage.

AVEC SON CHANTAGE.
«Essayez de ne pas m’aligner et vous verrez ce que vous verrez...». Que faire? On comprend le temps que met le Président de la République à ne pas décider, le temps de laisser monter la moutarde et d’y voir un peu plus clair. A ce train, comme explique l’autre, l’équipe de cohésion pourrait vite se transformer en équipe de zizanie, cohésion rimant avec symphonie. Au risque de voir partir en fumée les efforts engagés.

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