Au cabinet des PT&NTIC, l’ambassadeur de France prend des nouvelles de la fibre optique
  • lun, 06/08/2012 - 10:31

En perspective du sommet du Sommet francophone qui se tient au mois d’octobre l’ambassadeur de France en R-dC a voulu s’enquérir de l’évolution du secteur des NTIC, partenaire du prochain Sommet. Le sommet de la francophonie est un sommet de tous les enjeux pour le pays, qui ne veut rien laisser au hasard pour que cette rencontre planétaire soit une réussite.
LE SOFT INTERNATIONAL DATE LUNDI 06 AOUT 2012
Déjà, la mise en place d’un commissariat est une des preuves sur le suivi de la qualité des services à rendre. Cependant, le bon déroulement des activités est fonction des facilités des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il est apparu important pour l’ambassadeur de France à Kinshasa; Luc Hallade, représentant les autorités françaises dans notre pays, de venir prendre l’information à la source, surtout en ce qui concerne certains dossiers importants dont la fibre optique, la passerelle internationale de contrôle du flux des communications entrantes dite Gateway international.
Il y a aussi la présence de nombre d’entreprises françaises qui ont déposé des dossiers au Ministère outre Orange France Télécom qui a racheté les actions de la firme chinoise CCT.
«J’espère que la récente migration vers la 3G va bien fonctionner ici, notamment en liaison avec la fibre optique et qu’effectivement, les entreprises des télécoms vont pouvoir à la fois être plus performantes et délivrer un service le plus efficace possible et en même temps apporter de l’argent à l’Etat congolais.
C’est un partenariat gagnant- gagnant et un partenariat public privé qui s’ouvre bien», a déclaré M. Luc Hallade aux journalistes à l’issue de l’audience.
S’agissant de la visite de Mme la ministre française en charge de la Francophie, Yamine Benguigi, l’ambassadeur a déclaré que l’émissaire du président Hollande a fait un «rapport extrêmement positif de sa visite de travail» à Kinshasa. Elle a pris position elle-même en souhaitant que le président Hollande puisse prendre une position positive sur sa venue à Kinshasa à l’occasion du sommet de la Francophonie et le président a dit qu’il prendrait sa décision en août, à son retour des vacances».
Certainement à l’occasion de la Conférence des Ambassadeurs de France qui se tient à la rentrée d’août à Paris à laquelle prendra part bien évidemment M. Hallade. «Cette mission était très utile et opportune pour la ministre qui a reçu les opposants, les enseignants, les journalistes, etc. Elle est partie avec une impression positive du Congo», a poursuivi M. Hallade.
Il faut rappeler que lors de sa visite, la ministre française issue de la diversité française (elle est née de parents immigrés d’origine algérienne) a tenu à tordre le coup à certaines rumeurs congolo-congolaises en déclarant notamment: «Le président Hollande n’a jamais pris la parole pour dire: peut-être que je ne viendrais pas ou peut-être que je vais voir. Il ne l’a jamais dit. On fait dire au président ce qu’il n’a jamais dit. Je suis là aussi pour faire taire ces rumeurs. Je suis venu voir les préparatifs du Sommet. Nous travaillons ensemble pour la tenue du sommet dans ce plus grand pays francophone du monde. Le président Hollande attend mon rapport à mon retour lundi à Paris...».
Et à l’issue de sa rencontre samedi 28 juillet avec le Président de la République Joseph Kabila Kabange, elle déclarait à la mi-journée au sortir de l’audience présidentielle à la villa GLM: «Je repars à Paris avec des résultats très positifs…», relançant l’hypothèse probable de la venue dans la Capitale du Chef de l’Etat français.
Selon certaines sources, les dirigeants français - et la ministre Yamine Benguigi - ont souvent reçu des menaces directes d’opposants r-dcongolais en tête l’ancien conseiller de Mobutu, Honoré Ngbanda Nzambo ko-Atumba le poussant à renoncer à tout voyahe en R-dC.

LE SOFT CONVAINCU DE LA VENUE DE M. HOLLANDE.
Au fait, pourquoi veut-on que le président français soit absolument présent, lui-même, personnellement, à Kinshasa? Il pourrait bien avoir ce jour-là un empêchement majeur, un ennui de santé - il s’agit d’un homme - que l’on trouverait une raison de parler de boycott par Hollande du Sommet de Kinshasa…
L’important finalement n’est-il pas que la France - la patrie de la langue française dont l’ambition de l’Organisation de la langue française OIF est précisément de la défendre et de l’illustrer - soit là, représentée par son Chef de l’Etat, par son premier ministre ou par quelque haut personnage de l’Etat?
Si François Hollande ne se rend pas à Kinshasa au Sommet de la francophonie, à qui in fine cela ferait-il mal?
Au Congo ou à la France qui verrait se tirer une balle au pied de sa langue?
Ceux qui implorent de manière infantile Hollande de ne pas se rendre à Kinshasa en prenant prétexte de quelques bonnes intentions savent-ils le piège qu’ils lui tendent et qu’ils tendent à la patrie de Voltaire déjà fort mal en point dans le monde et dont notre pays renferme si non le plus grand nombre de locuteurs, du moins offre le plus grand espace géographique national?
D’où la très forte conviction acquise depuis bien longtemps par le Soft International que le président français François Hollande ne pourra pas ne pas faire le voyage de la capitale congolaise Kinshasa mi-octobre au XIVème Sommet de la francophonie.
Voici en quelques raisons supplémentaires.

  1. Quoi qu’en pense Rfi trop négativement penchée, ses journalistes et animateurs d’antenne, le Chef de l’Etat français n’a jamais rien déclaré publiquement sur notre pays et la ministre française déléguée à la Francophonie a eu raison de le signifier à Kinshasa.
  2. La décision de tenir un sommet de la Francophonie revient à la seule OIF, l’Organisation internationale de la Francophonie, dont la France est membre parmi d’autres. La décision de tenir ce sommet à Kinshasa a été prise à l’unanimité à la dernière rencontre au Sommet de Suisse et la France y a voté pour. Sa délocalisation éventuelle vers un autre pays nécessiterait une nouvelle rencontre de Chefs d’Etats qui ne saurait avoir lieu à deux mois avant octobre.
  3. Bien que le projet francophone ait été promu à l’origine par trois amis de la langue française - le Sénégalais Léopold Sédar Senghor, le Nigérien Hamani Diori Amani et le Cambodgien Norodom Sihanouk - et que cette idée s’est concrétisée en Afrique, à Niamey en 1969, c’est certainement la France qui en tire le plus grand bénéfice politique, diplomatique et économique dans un monde où la poussée de l’Anglais et de la culture anglo-saxonne qui se fait chaque jour plus forte même dans l’Hexagone apparaît véritablement menaçante pour la France elle-même (en Afrique, les compétences sont de plus en plus recherchées du côté des Etats-Unis d’Amérique et des pays anglo-saxons que de Paris). Alors que jamais à ce jour un sommet de la Francophonie ne s’est tenue en l’absence d’un président de la République française, l’absence éventuelle du président Hollande au Sommet de Kinshasa pour lequel la France avait voté serait ressentie comme une faute politique et historique majeure. Tant qu’on y est, qu’est-ce qui expliquerait que la R-dC continue de réaffirmer son appartenance à une organisation qui lui aurait opposé un tel camouflet?
  4. François Hollande multiplie des contacts avec le Continent africain en faisant dérouler à Paris le tapis rouge à des Chefs d’Etat dont le Gabonais Ali Bongo et l’Ivoirien Alassane Dramane Ouattara dont on peut se demander s’ils seraient exempts de tout reproche chez eux.
  5. Le président français se serait prononcé, s’agissant de l’Afrique, pour la promotion de la démocratie et les règles de gouvernance, la promotion de la paix et de la stabilité...
    Si on peut se demander pourquoi cette politique française qui serait un remake de La Baule ne serait seulement valable que pour l’Afrique, on s’interrogerait en quoi, en l’espèce, malgré une communication de diabolisation qui tire profit d’un contexte politiquement complexe, notre pays ne regarde pas dans la même bonne direction que Hollande.
    Par deux fois, Joseph Kabila a tenu la promesse d’élections dont à l’instar d’un forcené, le président d’un parti d’opposition - l’Udps - boycotte les résultats quand bien même tous ses élus hormis son fils aîné et sa sœur, siègent à l’Assemblée nationale et n’ont à cet égard aucun problème ni avec le Gouvernement de la République ni avec aucune Institution du pays qu’ils reconnaissent.
    Jour après jour, le Gouvernement de la République pose des actes allant dans la bonne direction et réalise des performances économiques applaudies et reconnues dans le monde, une croissance économique soutenue de 6% faisant entrevoir le passage à une économie intermédiaire.
    Quant à la promotion de la paix et de la stabilité, c’est précisément l’occasion pour les amis du Congo de se prononcer sans équivoque face à une énième agression dont le pays est victime en se montrant proche de lui!
  6. A ce propos, alors que le sol se dérobe sous les pieds de Kigali accusé par tous les observateurs neutres d’armer une énième rébellion du M-23 et que les Etats-Unis suivis de la Grande Bretagne, des Pays-Bas et de l’Allemagne - bientôt par une réaction en chaîne de tout l’Occident - annoncent le gel de leur coopération avec le régime rwandais, manifestant leur sympathie envers notre pays, est-ce le moment que la France - socialiste - choisirait pour s’éloigner de notre pays, elle qui est à la base de ces conflits armés avec ces violences sexuelles de masse qui accablent la région des Grands lacs avec la mauvaise décision de l’opération Turquoise prise par le président - socialiste - François Mitterrand qui tentait désespérément de sauver son ami Juvénal Habyarimana?
    N’est-ce pas au contraire le moment qu’elle devait choisir pour présenter des excuses publiques attendues par le Congo en s’engageant à réparer des torts économiques, écologiques incommensurables et aider ainsi le pays à poursuivre sa normalisation politique?
    S’agissant de l’aide matérielle, force est de constater que malgré des problèmes économiques ardus, la France n’a pas mis la main dans sa poche pour aider aux préparatifs de ce Sommet... «de tous les enjeux».
  7. Enfin, qui a encore dit que les Etats n’ont pas d’amis ou d’ennemis éternels; seuls les intérêts sont éternels.

LEGENDE :
L’ambassadeur Hallade reçu en audience 3 août par le ministre T. Kin-kiey M. LE SOFT NUM.

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